Waoundé Mody Samba Siré NDIAYE bien que disparu, continue d'occuper nos pensées. Il naquit en 1912 au plus profond du "Hayiré Manna", plus précisément dans le village de Waoundé dont il porta le nom. A l'âge de 7 ans , Waoundé fut envoyé à l'école coranique auprès du marabout Kaoussa DIAKHITE, disciple du grand marabout Mamadou Lamine DRAME, grand résistant dans le haut fleuve sénégal. En 1920 , il fréquenta l'école régionale de Bakel qui est aujourd'hui Ecole Ibrahima Malal Diaman Bathily ( I.M.D.B. ). En 1926 , il est admis à l'école des fils de chefs et des otages de Saint-Louis du Sénégal. Après de brillantes études, il obtint en 1931 son diplôme de fin d'études avec une mention honorable. En 1932 , le Commandant de cercle de Bakel M. Hermine le nomme Transitaire à la Compagnie-Mines-Falémé-Gambie avec une résidence à Kidira. En 1937, il quitte ce poste pour exercer des fonctions de commis à la paierie de Rufisque (Sénégal). En 1938 , il démissionne de la paierie pour exercer les fonctions de Gérant à Peyrissac et Compagnie de Bakel jusqu'en 1948. La conscience politique le sommant , l'homme fit ses premières armes politiques dans les rangs de l'Union Démocratique Sénégalaises ( Section Sénégalaise du R.D.A ). En 1956, Waoundé NDIAYE rejoignit cette formation ( B.P.S : le Bloc Populaire Sénégalais ) au sein de laquelle, il mena un dur combat qui tantôt l'opposait à la hiérarchie supérieure du Parti , tantôt aux responsables régionaux ou locaux. Malgré ses aspirations nationalistes, Waoundé était attaché à son terroir natal. De 1961 à 1963 , il occupa la fonction de 1er Adjoint au Maire de la Commune de Bakel. Après les événements Mamadou DIA ( Président du Conseil ) VS Léopold Sédar SENGHOR , il refusa de signer la motion de soutien à ce dernier, ce qui lui fit perdre ses fonctions communales. En 1962 , il reçut la médaille de l'ordre national du mérite. Il exerça également les fonctions de Commis contractuel à la Préfecture de Bakel de 1963 jusqu'à sa retraite en 1967.
Famines, subsistances et enjeux sociopolitiques dans les traditions historiques: exemples soninkés
Famines, subsistances et enjeux sociopolitiques dans les traditions historiques: exemples soninkés (Sénégal, Mauritanie, Mali) par Monique CHASTANET.
« Lellan soxa su na dullen ña xatana,
Suxuban soxa su na dullen ña xatana. »
« Tous ceux qui cultivent l’après-midi, c’est pour chasser la faim,
Tous ceux qui cultivent le matin, c’est pour chasser la faim. »
Cet extrait de chant de culture soninké, soxo suuge1, traduit bien le souci d’éviter la faim et, par là même, le risque de famine, toujours présent dans cette société sahélienne.
L’image du « bon cultivateur » occupe une place importante dans la littérature orale même si, jusqu’au XXe siècle, toutes les catégories sociales ne pratiquaient pas l’agriculture2. Par ailleurs, on reste discret sur sa propre faim
L'archéologie dans le mandé
C’est depuis 2002, dans le cadre du projet de développement touristiques de la zone, qu’a été renouvelé la question de la connaissance archéologique du Mandé. Au cours de vos randonnées dans les monts Mandingues vous pourrez donc être amenés à effectuer des arrêts près de sites archéologiques, vestiges de la très riche histoire de la région tels des grottes et abri-sous-roche ou d’anciens ateliers métallurgiques de réduction du fer.
Localisé dans les environs immédiats des villages de Siby et Kalassa ; vous pourrez les inclure dans votre programme de randonnées ou d’escalade tout en bénéficiant du savoir des guides expérimentés.
Aperçu sur deux génocides du XX siècle
Le XX siècle est le siècle des génocides à répétition . En une période de cent ans, quatre génocides ont coûté la vie à des milliers de personnes innocentes sans défense pour des raisons sans fondement, répondant à des fins égotistes des Etats ou des politiciens véreux sans scrupules. On va, dans les lignes qui suivent, passer en revue deux des plus connus des massacres, des génocides qui ont ensanglanté le siècle passé. L’objectif de ce bref aperçu historique n’est pas de donner une étude exhaustive de ces génocides, mais il s’agit de brosser un tableau rapide permettant de camper un décor qui donnerait une idée plus ou moins claire de ces drames qui ont endeuillé le siècle passé.
1. La shoah ou le génocide des Juifs
En langue hébreu , le substantif Shoah désigne à la fois la catastrophe et la destruction. Ce terme est de plus en plus emploi de nos jours, de préférence à l’holocauste, pour parler de l’extermination systématique, pendant la seconde guerre mondiale en Europe de 1949 à 1945, des Juifs perpétrés par le régime nazi sous la direction d’Adolph Hitler. Durant cette période, près de 6 millions de Juifs (5 700 000 d'après l'estimation du tribunal de Nuremberg) – soit les deux tiers des Juifs d'Europe, hommes, femmes et enfants - furent assassinés pour des raisons racistes. Selon Hitler et les dirigeants nazis, la race juive était une menace pour la pureté du sang allemand, et donc pour la préservation de la race aryenne.
La légende de Wagadu - Wagadu Buruju
Nous avons vu l’hyène. Il reste toi. » Le vautour dit qu’il était vieux, qu’il ne pouvait plus voler, que toutes ses plumes étaient tombées. Ils lui dirent de faire des efforts et qu’ils satisferaient ses désirs. Il dit qu’ils ne pouvaient rien.