Venez découvrir les différentes danses de l'Afrique de l'Ouest en présence de Mamadou Demba Magassa, Namaké Sacko, Lassana Sidibé et Mady N'diaye.
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Il était venu en Europe chercher la préface de son histoire. La voie était tracée : le Racing de Dakar, et après ça les vestiaires d’un club européen. Voici le récit d’une vie sanglante et noire. On lui donne 18 ans. Il en a 20 ; six frères, une sœur. Il est l’aîné d’une famille de commerçants de la médina de Dakar. La pénible aventure de Mamadou Sakho, qui rêve toujours de devenir footballeur professionnel, tient d’un tableau surréaliste. Peut-être à cause de la Belgique, pays de Magritte, où il pose pieds en fin d’année 2007 à l’invitation du Sporting de Lokeren, club du milieu de tableau de la Ligue professionnelle belge, qui a repéré cet ailier gauche d’un 1,78 mètre : «Pourtant, c’est un attaquant de 1,90 mètre que les recruteurs étaient venus chercher», se souvient encore, dubitatif, le jeune Sénégalais. A Lokeren, où il s’est rendu par ses propres moyens depuis Bruxelles, il partage un appartement du centre-ville avec un Nigérian et un Burkinabé. Quinze jours après son arrivée, il est toujours chaussé de sandalettes et arbore «le même tee-shirt». Heureusement, il peut compter sur une famille bretonne rencontrée trois ans auparavant à Dakar. «Je cherchais un guide. Et Mamadou fut celui-là», se souvient Jean Toupin, résident brestois.
De Bakel pour aller à Gouraye, en territoire mauritanien, le moyen de transport le plus utilisé, pour ne pas dire le seul, est la pirogue. Nous l’avons pris, il y a juste deux semaines. Retour sur un voyage mouvementé.
Décontracté est un moindre mot pour qualifier l’ambiance. C’est sans doute, le lieu le plus gai de Bakel, en cette fin de matinée. On y respire de l’air pur et frais. On y découvre une autre façon de voyager. Et qui plus est, sous une tente spécialement aménagée, on a le choix entre siroter le thé avec des arachides ou l’accompagner avec du pain. Amateur comme non amateur y trouvent leur compte. Le lieu, unique à Bakel, se trouve sur les berges du fleuve Sénégal, juste à 40 m de la préfecture. C’est ici que se trouve l’« embarcadère » où accostent les pirogues en partance pour Gouraye, une commune mauritanienne séparée de sa jumelle Bakel, par le fleuve Sénégal.
Monsieur Ousmane Salatou DIAGANA, mauritanien natif de Gattaga/Kaédi (450km au sud de la capitale Nouakchott) vient de recevoir des mains du président de la Banque Mondiale le prix du meilleur manager de l’institution. Cette distinction qui honore la Mauritanie et au-delà l’Afrique, vient prouver s’il en était besoin, que le continent regorge de talents. Nul n’étant prophète chez soi, Mr DIAGANA fait le bonheur de la Banque Mondiale où il poursuit une belle et heureuse carrière en attendant le jour où le privilège lui sera fait de servir son pays. Il est à souligner qu’il est de coutume dans de nombreux pays de faire appel à l’expérience des expatriés pour aider à surmonter les difficultés qui caractérisent les économies en développement.
Après son Baccalauréat en 1981 à Kaédi, Monsieur DIAGANA poursuit de brillantes études en Economie (Planification, Analyse économique et Développement) à l'Université de Dakar d'où il sort Major de Promotion. Il décroche au passage une bourse de 3ème cycle octroyée par l'Etat mauritanien pour s'inscrire à la prestigieuse ENAM de DAKAR (option Finance et Fiscalité). A son retour au pays, il servit comme Enseignant vacataire en Comptabilité nationale à l'Université de Nouakchott, collabora avec un bureau d'études local et exerça brièvement les fonctions d'Economiste à la mission résidente de la Banque Mondiale à Nouakchott.