La météo a subitement tournée à l'orage entre Casablanca et Dakar. Nous savions que la Royal Air Maroc (RAM) détentrice de 51% des parts d'Air Sénégal International (ASI) avait du mal à communiquer avec ses partenaires sénégalais mais il semblerait que la situation n'aille pas en s'arrangeant. En effet, nous sommes maintenant passés du mépris à l'affrontement. Une guerre juridique qui s'annonce séré mais qui ne fait que peu de doute sur son issue : la fin d'ASI.
La compagnie sénégalaise va mal. Outre ses relations tumultueuses avec son actionnaire marocain, ses comptes ont été bloqués par l'agence chargée du recouvrement des taxes aéroportuaires. Une situation qui si elle n'est pas réglée au plus vite mettra la compagnie en faillite en très peu de temps. En toute logique, la compagnie étant dans l'incapacité de se servir de ses comptes, elle ne pourra pas régler ses factures. La suspension de ses opérations est donc de plus en plus proche dans un contexte économique mondial qui ne favorise de toute façon pas ce genre d'acrobaties.
Mais comment pourrions-nous tenter d'expliquer la réaction de l'Etat sénégalais ? Aujourd'hui en assignant par surprise la RAM devant le tribunal régional de Dakar, l'Etat sénégalais semble vouloir gagner du temps. En effet, une feuille de route est actuellement en cours d'application au sein des deux compagnies visant au désengagement de la RAM dans la compagnie nationale sénégalaise avant le 30 Juin. On pourrait alors croire que cette manœuvre a pour but de maintenir le plus longtemps possible les marocains au sein d'ASI mais pourtant, la Royal Air Maroc agit sur la demande express de ses partenaires lui ayant signifiés en octobre 2007 leur désir d'indépendance. Soucieux des relations entre le Maroc et le Sénégal (des relations historiquement bonnes), la RAM ne semble que coopérer.
Il semblerait plutôt que l'Etat sénégalais ne soit pas en mesure de reprendre le capital et la gestion de la compagnie nationale tel qu'il le souhaitait auparavant. Cependant, de telles pratiques si elles sont avérées ne sont pas belles à voir dans un contexte particulièrement difficile. La RAM se dit elle choquée par de tels agissements qui n'ont pas étaient précédés de discutions mais plutôt d'un silence de plomb. La gestion d'une compagnie aérienne relève aujourd'hui du chalenge et ne tolère aucune improvisation. En demandant ce nouvel audit, c'est l'existence même d'ASI qui est en jeu. Le pavillon national pourrait bien disparaitre au grand damne des usagers qui se verraient privés d'une grande partie de leurs déplacements. Ceci sans parler des emplois mis en cause et de la création de richesse attenante à cette activité.
Mais comment pourrions-nous tenter d'expliquer la réaction de l'Etat sénégalais ? Aujourd'hui en assignant par surprise la RAM devant le tribunal régional de Dakar, l'Etat sénégalais semble vouloir gagner du temps. En effet, une feuille de route est actuellement en cours d'application au sein des deux compagnies visant au désengagement de la RAM dans la compagnie nationale sénégalaise avant le 30 Juin. On pourrait alors croire que cette manœuvre a pour but de maintenir le plus longtemps possible les marocains au sein d'ASI mais pourtant, la Royal Air Maroc agit sur la demande express de ses partenaires lui ayant signifiés en octobre 2007 leur désir d'indépendance. Soucieux des relations entre le Maroc et le Sénégal (des relations historiquement bonnes), la RAM ne semble que coopérer.
Il semblerait plutôt que l'Etat sénégalais ne soit pas en mesure de reprendre le capital et la gestion de la compagnie nationale tel qu'il le souhaitait auparavant. Cependant, de telles pratiques si elles sont avérées ne sont pas belles à voir dans un contexte particulièrement difficile. La RAM se dit elle choquée par de tels agissements qui n'ont pas étaient précédés de discutions mais plutôt d'un silence de plomb. La gestion d'une compagnie aérienne relève aujourd'hui du chalenge et ne tolère aucune improvisation. En demandant ce nouvel audit, c'est l'existence même d'ASI qui est en jeu. Le pavillon national pourrait bien disparaitre au grand damne des usagers qui se verraient privés d'une grande partie de leurs déplacements. Ceci sans parler des emplois mis en cause et de la création de richesse attenante à cette activité.
Source : http://www.aeroplans.fr