Phénomène de société ou fait banalisé? Qu’est ce qui pousse nos femmes à commettre un acte aussi ignoble que d’abréger la vie de leur enfant qu’elles ont porté pendant neuf mois dans leur ventre? Pauvreté? Honte? Peur de jeter l’opprobre sur sa famille ou d’entacher sa réputation? Rejet de leur partenaire en refusant d’assumer leur responsabilité? Les raisons avancées sont multiples, mais les causes profondes constituent bien souvent une énigme.
Il ne se passe pas un seul jour sans que l’on ne relate à la Une des quotidiens des faits- divers d’une telle nature et avec une régularité ahurissante qui frise la mania.
Si le nouveau-né n’est pas carrément jeté dans une fosse septique (voir L’observateur du vendredi 2 février 2007, l’article intitulé «Aidée par une sage- femme, la femme de ménage expulse son fœtus et le jette dans une fosse septique), il est soit tué («L’Office» du 12 juin 2008 «une élève de 16 ans accouche et tue son nouveau-né). Ou tout simplement abandonné (L’observateur du mercredi 28 février 2007 «Enceinte des fruits de trois relations, l’étudiante se débarrasse de son bébé au cimetière des victimes du bateau Le Joola».