Les pouvoirs publics fondent beaucoup d'espoir sur le péage et voient grand en la matière. A la sortie de la ville Kati, un impressionnant hangar de cinq mètres de haut se dresse au bord de la route nationale (RN3) qui relie notre capitale aux frontières mauritanienne et sénégalaise. Sur les deux façades de la structure, on peut lire "Poste de péage et de pesage de Kati". Tous les usagers qui empruntent cette route sont tenus de payer 500 Fcfa pour les véhicules légers d'une hauteur inférieure à 2,55 m, 1 000 Fcfa pour les véhicules de transport public de plus de 13 passagers payants, 500 Fcfa par essieu pour tout poids lourds ou véhicule d'une hauteur supérieure ou égale à 2,55 m.
Air Mauritanie : chronique d'une mort annoncée
Après une longue agonie, la compagnie aérienne créée en 1963 a finalement été liquidée sur décision de justice, provoquant colère et abattement chez les salariés et privant la Mauritanie d’un important symbole national. Après trois mois de chômage technique, les 400 salariés de la compagnie ont l’impression d’avoir été méprisés.
Par notre correspondante à Nouakchott, Manon Rivière
« C’était une volonté politique de couler Air Mauritanie, souffle un mécanicien. On s’y attendait ! » Mélange de découragement et de colère, le sentiment est partagé par l’ensemble des 400 salariés de la compagnie nationale, ainsi que par la population mauritanienne. « Quel gâchis ! s’exclame un Nouakchottois. Toute cette expérience technique ruinée par des années d’impunité et de détournements. Car tout le monde s’est servi dans les caisses ». Mamadou Lamine N’Gaïdé, qui fut chef-comptable durant vingt ans, de 1979 à 1999, témoigne : « Les huit dernières années, c’est simple, il n’y a pas eu de comptabilité ».
France: Manifestations devant les centres de rétention pour étrangers
Des milliers de personnes ont manifesté samedi partout en France à l'appel d'organisations de gauche pour protester, dans le cadre d'un mouvement européen, contre l'enfermement dans des centres de rétention des étrangers sans papiers en instance d'expulsion.
A Paris, plusieurs milliers de personnes ont manifesté entre la Porte dorée, où se trouve la Cité de l'immigration, et le centre de rétention de Vincennes, où seraient enfermées 280 personnes actuellement, selon les organisateurs de la manifestation.
Etaient présentes des personnalités comme Olivier Besancenot, de la LCR, Arlette Laguiller de Lutte ouvrière ou encore l'acteur Charles Berling.
Premiers résultats du tournoi de Football de l'ASCRG à Nouakchott 2007-2008
L'Association Sportive et Culturelle des Ressortissants du Guidimaxa (A.S.C.R.G.) renouvelle son tournoi de football Soninkara (entre villages Soninké) à Nouakchott (Mauritanie).
Bakary Souleymane Camara, Président de la Commission des Sports de l'A.S.C.R.G. nous les premiers résultats des matches.
"Bonjour amis sportifs de Soninkara. Comme prévu je suis de retour pour vivre ensemble les grands moments du tournoi de l'ASCRG.
La Halde juge la loi sur l'immigration discriminatoire
La loi sur l'immigration promulguée le 20 novembre pourrait être rendue inapplicable par les tribunaux. Plusieurs de ses dispositions "méconnaissent des directives européennes ou des conventions internationales auxquelles la France est partie" et revêtent "un caractère discriminatoire", conclut la Haute Autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité (Halde) dans une délibération soumise mardi 15 janvier au gouvernement.
A commencer par celle instituant des tests ADN pour les candidats au regroupement familial à l'état civil douteux. Le texte prévoit de vérifier le lien de filiation avec la mère. "Une fois la filiation de la mère établie, le doute sur le lien entre le père et la mère demeurera", explique la Halde, rappelant que "ce sont des pères, à 85 %, qui se trouvent en France et demandent le regroupement familial". Si l'état civil du pays d'origine est défaillant, "il l'est autant pour la filiation que pour les actes de mariages", ajoute-t-elle. "De plus, cette procédure ne pourra pas être mise en oeuvre en cas de décès de la mère."