- Absence dans la vie politique :
Au plan politique, les soninkés sont absents de la sphère politique de leurs pays d'origine. Ils n'ont pas de voix et comptent peu d'élus si ce ne sont des opportunistes pour plaider la cause de leurs terroirs. Parce qu'ils ont émigré et initié plusieurs projets de développement (Dispensaires, écoles, routes...), l'État s'est totalement désengagé dans leurs contrées. Il ne fait aucun effort pour juguler les maux. D'ailleurs, un Soninkaranaute a eu à le soulever de fort belle manière dans ce passage " Ce qui est le plus regrettable pour moi et qui me fait beaucoup de peine chaque jour qui passe est l'absence des soninkés dans le paysage politique de leurs pays d'origine. Je pense que l'émigration y est pour quelque chose. Au moment où tous ces pays, en voie de développement, sont aidés par les grandes puissances à coups de milliards, pour le développement économique et social, les Soninké sont absents des équipes dirigeantes de leurs pays respectifs. Toute cette manne financière, est, nous le savons très très mal utilisée ou détournée de ses objectifs par les politiciens véreux qui se remplissent d'abord les poches ou financent des projets de développement de leurs localités respectives". Comme on dit, "charité bien ordonnée commence par soi-même". Cela a pour conséquence que les contrées soninkées sont délaissées, oubliées par les régimes en place. N'eût été la solidarité des émigrés soninkés, beaucoup de ces contrées seraient encore restées à l'âge de pierre. Pire, les émigrés Soninkés sont abusés lors des échéances électorales par les politiciens menteurs et beaux parleurs en quête de votes.
Combien de fois, nous avons vu des présidentiables sénégalais, mauritaniens et maliens dans les foyers parisiens ou dans les quartiers à forte concentration immigrée, venir miroiter monts et merveilles dans le seul but de bénéficier de leur soutien ?