Porter un niqab ou une burqa dans l’espace public est désormais passible de 150 euros d’amende.
Après des mois de débat et de controverse, la loi interdisant "les tenues" qui "rendent impossible l'identification de la personne" entre finalement en vigueur. La France est le premier pays européen à se doter d'une législation de ce type. Voici ses principales dispositions.
Qui est susceptible d’être contrôlé ?
La loi concerne "toute personne" sans distinction d’âge, de sexe ou de nationalité. Les tenues interdites sont les "cagoules, voiles intégraux (burqa, niqab), masques ou tout autre accessoire" dissimulant le visage. L’interdiction ne vaut que pour l’espace public, c’est-à-dire la rue, les administrations et les espaces accessibles librement au public (commerces, cinéma, cafés, jardins, gares et aéroports, transports en commun…).
Si la tenue est "justifiée par des raisons de santé ou des motifs professionnels" ou si elle "s'inscrit dans le cadre de pratiques sportives, de fêtes ou de manifestations artistiques ou traditionnelles", elle ne tombe pas sous le coup de la loi. Des masques de soudeur, d’escrimeur ou de carnaval, par exemple, sont donc tolérés.