Les éléments de l'escadron territorial de la gendarmerie et les limiers du commissariat de Tambacounda ont violement réprimé l'exécution de certaines menaces des élèves des établissements secondaires publics de la capitale orientale, soutenus par le Président de l'Association des Etudiants Ressortissants de Tambacounda (ASERT), Made Dramé et ses camarades, pour réclamer des professeurs, des toilettes, un terrain et une meilleure hygiène de leur environnement. L'Inspection d'Académie et le Conseil régional ont été saccagés. Grenades lacrymogènes, jets de pierres, matraques et des arrestations ont fait leur apparition.
Il faut reconnaître que le front scolaire est en effervescence ces derniers temps à Tambacounda. Deux mois après l'ouverture des classes, les problèmes ont débuté dans les établissements de la commune de Tambacounda, à l'instar de ce qu'on observe dans quelques autres localités du pays.