Les Mauritaniens retourneront aux urnes dans six mois, par la volonté des généraux qui ont destitué le président démocratiquement élu, Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi. Le « sauvetage » de la démocratie, argument de poids des « rectificateurs », consolidé, pense-t-on, par la tenue des Etats Généraux de la Démocratie (EGD) risque de n’être que de la poudre jetée aux yeux de tous les Mauritaniens ayant soutenu le coup d’Etat du 6 août 2008.
Le processus enclenché semble n’avoir qu’un seul but : légitimer la prise du pouvoir par le Général «déjà président » et lui permettre de gouverner par la volonté du peuple. Mais, à l’allure où vont les choses actuellement, ne risque-t-on pas de s’exclamer : « tout cela pour rien ! ».
Car, en fait, il s’agit du « déjà vu, déjà entendu » mais surtout de la répétition d’un scénario que l’ancien président Ould Taya maîtrisait à merveille. En termes d’adhésion populaire et d’organisation d’élections, il s’agit surtout d’y mettre la forme. Et les moyens. Qui a dit que l’histoire ne se répète-t-elle pas ?
La presse sénégalaise met en exergue le soutien apporté par le Maroc au Sénégal
La presse écrite et audiovisuelle sénégalaise a mis en exergue dimanche le soutien apporté par le Maroc au Sénégal pour le rapatriement de quelque 2.600 pèlerins sénégalais bloqués en Arabie Saoudite, ainsi que le vibrant hommage rendu à S.M. le Roi Mohammed VI, Amir Al Mouminine, par le Khalife général des Mourides, El Hadji Mouhamadou Lamine Bara Mbacké.
«Le Maroc vole au secours des pèlerins sénégalais», titre à la Une le quotidien privé «Walfadjri», «Le Maroc va rapatrier les pèlerins sénégalais bloqués à Jeddah», affirme son confrère «Sud Quotidien», alors que la Radio Futurs médias (RFM) souligne que «le Maroc a sauvé les pèlerins sénégalais», en reprenant largement le communiqué du Khalife général des Mourides qui a exprimé sa gratitude à S.M. le Roi Mohammed VI, Amir Al Mouminine, pour le rapatriement de ces centaines de pèlerins sénégalais.
TAMBACOUNDA: ELECTIONS LOCALES: Les libéraux en ordre de bataille
Les militants et responsables de la section communale du PDS à Tambacounda se sont retrouvés en conclave le jeudi dernier, histoire de partager les dernières directives du parti en termes surtout de renouvellement des instances de base, et dans la perspective des élections locales de mars prochain. De l’avis du porte-parole de la fédération, « il faudrait renouveler les structures avant les échéances, cela pourrait faciliter les investitures ».
Oumar Samb d’expliquer le mode opératoire aux militants et responsables présents, pour dire que les choses devront commencer par la base qu’est le secteur et pour lequel il faut un maximum de 100 militants. Ce sont les secteurs qui constitueront la section et les sections la fédération. Pour le Directeur Général de l’Agence pour la Promotion et le Développement de l’Artisanat(APDA), il s’agira d’aller vite, en tout cas avant la venue du superviseur Ndiawar Touré « et se mettre en ordre de bataille quelle que soit l’issue de ces renouvellements ».
Nouakchott: violents heurts entre manifestants et forces de l'ordre
Les étudiants, qui manifestent presque quotidiennement depuis le lancement des raids israéliens contre la bande de Gaza le 27 décembre dernier, ont marché sur l’ambassade mais ont été refoulés par la police, qui a fait usage de matraques et de bombes lacrymogènes. Les manifestants ont réagi en jetant des pierres, en brisant des vitres de voitures et en brûlant des pneus dans les rues. La Mauritanie entretient des relations diplomatiques au niveau des ambassadeurs avec l’Etat hébreu depuis 1999, sujet qui suscite une polémique permanente dans le pays. Elle est l’un des trois pays de la Ligue arabe à le faire, avec l’Egypte et la Jordanie.
Pris en tenaille par les armées malienne et mauritanienne
Les bandits armés ont lancé mercredi une double attaque contre Nara et Goumbou
L’information, qui a circulé avec insistance à Bamako, le Jour de Noël (25 décembre), nous a été confirmée par Boubou Doucouré, le maire de Goumbou, capitale du Wagadou. Des bandits armés, qui se trouvaient à bord d’une quinzaine de véhicules 4X4 ont lancé, mercredi, 24 décembre, vers le crépuscule, une double attaque contre Nara et Goumbou, deux localités séparées d’une trentaine de kilomètres. Elles sont situées toutes deux dans le Sahel occidental malien, du côté de la frontière mauritanienne, comme Nampala, qui a fait l’objet d’une attaque meurtrière (20 morts dont 9 chez les militaires et 11 chez les bandits armés, selon un communiqué du ministère de la Défense et des Anciens combattants) le samedi 20 décembre. Suscitant la réprobation collective du gouvernement, des partis politiques, des organisations de la Société civile et des associations religieuses.
Cette fois-ci, il n’y eu ni mort ni blessé, mais seulement l’enlèvement d’un véhicule 4X4 du Centre national des organisations paysannes dont les occupants, qui se rendaient à Nara pour un atelier, ont été dépouillés de leur perdiem (1 400 000 Fcfa) et de leurs téléphones portables avant d’être relâchés saints et saufs. Cependant, un motocycliste, qui a eu la malchance de se trouver sur le chemin des bandits armés, a été pris en otage pour, semble-t-il, leur servir de guide.