Les medias en parlent un peu moins les dernières semaines, mais l’épidémie de la fièvre hémorragique d’Ebola continue de faire des ravages en Afrique de l’ouest. Selon le dernier décompte de l’Organisation Mondiale de la Santé publiée la semaine dernière, la fièvre a tué pas moins de 337 personnes depuis janvier en Guinée Conakry, Sierra Leone et Liberia. C'est l'épidémie d'Ebola la plus meurtrière depuis la découverte de cette fièvre hémorragique.
A ce jour, il n'existe ni vaccin ni traitement curatif disponibles. Selon l’agressivité de la souche virale en cause, 50 à 90 % des personnes infectées décèdent. Certains malades survivent par miracle, mais peuvent en garder des séquelles neurologiques, hépatiques ou oculaires graves.
Pour mieux se protéger du virus, il faut d’abord comprendre son mode de transmission et prendre des mesures de prévention adéquates. La transmission survient en manipulant ou en mangeant des animaux contaminés par le virus (des singes ou des chauves-souris). Une personne saine peut également être contaminée par contact direct avec les liquides organiques provenant d’une personne infectée, vivante ou décédée. Ces liquides sont le sang, le sperme, le excrétions, la salive, etc. La prévention de l’infection consiste donc à éviter d’être en contact avec des animaux et des personnes infectées.
Les précautions suivantes peuvent aider à prévenir l'infection et la propagation du virus :