
Bono interpelle Sarkozy "l'homme pressé" sur l'Afrique

Au seuil de son indépendance, la Mauritanie avait tout à construire : l’État, l’unité nationale, l’économie. Cinquante ans plus tard, fragilisée par les dérives autoritaires et les putschs à répétition, elle cherche encore la voie du développement.
Le 28 novembre 1960, c’est dans un hangar, à Nouakchott, que Moktar Ould Daddah proclame l’indépendance. La capitale n’est alors qu’un simple fortin de 5 000 âmes. La jeune République islamique de Mauritanie, avec son million de km2 de superficie (deux fois la France), dont les deux tiers dans le Sahara, ne possède presque aucune infrastructure de base, la France coloniale ayant préféré concentrer ses efforts sur les abords du fleuve Sénégal et sur Saint-Louis, capitale de l’Afrique-occidentale française (AOF), et donc du territoire de la Mauritanie, jusqu’en juillet 1957.
La tâche qui attend Moktar Ould Daddah est immense. Tout est à construire : l’État, l’unité nationale et l’économie. À l’époque, cette dernière repose sur l’exploitation du fer et sur un important secteur agropastoral. Le nomadisme est prédominant, et le tissu urbain peu dense.
Imprimeur, sportif, président de la Fédération sénégalaise de basket-ball, le président Baba Hady Tandian ne mâche pas ses mots quand il s’agit de cracher la vérité. Dans cette rubrique en public et en privé, le patron du basket-ball sénégalais revient sur son parcours parsemé d’embûches, les raisons qui ont motivé la création du quotidien Le Matin et quelques anecdotes. Entretien à pouffer de rire et à vous couper le souffle.
Vous savez, j’ai gardé et porté le même manteau pendant dix ans. J’étais tellement radin pour acheter des habits
*Sidy Lamine Niasse était un bon client et je peux vous affirmer que c’est le seul éditeur qui est parti sans dette et le seul éditeur qui payait toutes les fins de mois. Et c’était entre 12 et 13 millions chaque mois
*Quand j’ai monté Le Matin, j’ai mis 100 millions avec du matériel High Tech
*«En six mois, j’ai apporté 80 millions au basket»
*Je ne peux pas comprendre que pour un tournoi de cinq jours, on me donne une liste de 150 personnes où il y a des noms fictifs