D'un commerce agréable, courtois, discipliné et travailleur, le Soninké du quotidien " Les Echos ", Idrissa Sako, connu pour son sérieux dans le milieu de la presse, nous parle à coeur ouvert de son parcours, ses premiers pas dans le septième art, de sa vision de la presse et de ses ambitions. Entretien.
Sacko de Nioro du Sahel, l'homme est un descendant de Wakané Sacko, le chef d'Etat-major général des armées de "Kagnan Magan Cissé" du Wagadou. Ses parents se sont installés dans cette partie du Sahel occidental après l'éclatement du Wagadou. Ce qui fait qu'on rencontre des Sacko un peu partout au Mali, mais les Sacko sont des Soninkés nobles commerçants pour la plupart et marabouts. Il est reporter et chef de Desk santé du journal "Les Echos" en même temps il est responsable de l'unité de production audiovisuelle Sorofé.
Idrissa Sacko a commencé ses études à Nioro du Sahel, puis à Nara où il a réussi au DEF en 1983. Ensuite, orienté à la section comptabilité du CFP, il a pu avoir successivement un Cap, un Brevet de Technicien (BT) et un Brevet de Technicien Supérieur (BTS) en comptabilité. Malheureusement ou heureusement, il n'a jamais exercé le métier de comptable en tant que tel. Après ses études secondaires, il a été confronté au problème d'emploi comme tous les jeunes de sa génération. Venu par passion dans la presse, il a aimé le métier, déjà tout petit.