Amnesty International sollicite la libération de trois militants anti-esclavagistes incarcérés après avoir dénoncé le cas de deux jeunes filles qui, selon eux, étaient contraintes de travailler comme domestiques.
Biram Dah Ould Abeid, Cheikh Ould Abidine et Aliyine Ould Mbareck Fall, tous trois membres d’une organisation non gouvernementale (ONG) qui lutte contre l’esclavage, ont été condamnés à une peine d’un an d’emprisonnement - dont six mois avec sursis - jeudi 6 janvier dans la capitale Nouakchott.
« Ces trois hommes sont des prisonniers d’opinion, condamnés uniquement en raison de leurs activités visant à lutter contre l’esclavage, a déclaré Erwin van der Borght, directeur du Programme Afrique d’Amnesty International « Ils doivent être libérés immédiatement et sans condition et Biram Dah Ould Abeid doit de toute urgence être soigné pour ses blessures, résultant des mauvais traitements qui lui auraient été infligés lors de sa détention. »
Biram Dah Ould Abeid, Cheikh Ould Abidine et Aliyine Ould Mbareck Fall ont été arrêtés en décembre 2010 par les forces de sécurité, après avoir dénoncé le fait que deux jeunes filles, âgées de neuf et 14 ans, étaient maintenues en esclavage au domicile d’une fonctionnaire. Biram Dah Ould Abeid a déclaré qu’il avait été roué de coups pendant sa garde à vue et s’était vu refuser des soins médicaux pour ses blessures.
Biram Dah Ould Abeid, Cheikh Ould Abidine et Aliyine Ould Mbareck Fall, tous trois membres d’une organisation non gouvernementale (ONG) qui lutte contre l’esclavage, ont été condamnés à une peine d’un an d’emprisonnement - dont six mois avec sursis - jeudi 6 janvier dans la capitale Nouakchott.
« Ces trois hommes sont des prisonniers d’opinion, condamnés uniquement en raison de leurs activités visant à lutter contre l’esclavage, a déclaré Erwin van der Borght, directeur du Programme Afrique d’Amnesty International « Ils doivent être libérés immédiatement et sans condition et Biram Dah Ould Abeid doit de toute urgence être soigné pour ses blessures, résultant des mauvais traitements qui lui auraient été infligés lors de sa détention. »
Biram Dah Ould Abeid, Cheikh Ould Abidine et Aliyine Ould Mbareck Fall ont été arrêtés en décembre 2010 par les forces de sécurité, après avoir dénoncé le fait que deux jeunes filles, âgées de neuf et 14 ans, étaient maintenues en esclavage au domicile d’une fonctionnaire. Biram Dah Ould Abeid a déclaré qu’il avait été roué de coups pendant sa garde à vue et s’était vu refuser des soins médicaux pour ses blessures.
« La réaction brutale des autorités mauritaniennes face au travail de ces militants laisse supposer qu’elles cherchent à dissimuler le fait que l’esclavage existe bel et bien dans le pays », a expliqué Erwin van der Borght.
Les trois hommes incarcérés sont membres de l’Initiative pour la Résurgence du Mouvement abolitionniste en Mauritanie (IRA), qui demeure non reconnue par les autorités en dépit de demandes officielles d’enregistrement.
Après avoir alerté les autorités sur cette affaire, deux membres de l’IRA ont accompagné les policiers au domicile de la personne soupçonnée de maintenir les deux jeunes filles en esclavage, le 13 décembre 2010.
Arrivés sur les lieux, ils ont constaté qu’une fillette de neuf ans et une adolescente de 14 ans travaillaient dans cette maison comme domestiques, depuis trois ans et deux ans et demi respectivement.
Les policiers ont emmené les deux jeunes filles au commissariat pour interrogatoire, mais ont refusé que les membres de l’IRA assistent à leur audition, contrairement à ce qui avait été prévu initialement.
Plusieurs membres de l’IRA ont été inculpés de « coups et blessures à agents » et d’« obstruction à l’ordre public », après avoir organisé un rassemblement devant le commissariat pour protester contre le fait que la police les écarte des investigations. Ils ont également été inculpés d’appartenir à une « organisation non reconnue ».
Neuf membres de l’IRA ont initialement été placés en garde à vue et certains ont été passés à tabac, dont le président du groupe Biram Dah Ould Abeid, blessé à la tête et au genou.
Bien que l’affaire ait au départ été classée sans suite, la femme soupçonnée de maintenir les jeunes filles en esclavage fait désormais l’objet d’une enquête pour « exploitation ».
L’esclavage a officiellement été aboli en Mauritanie en 1981. Il n’a été érigé en infraction pénale qu’en août 2007. Depuis lors, aucune affaire n’a été portée devant les tribunaux, bien que des ONG, dont l’IRA, recueillent régulièrement des informations sur des pratiques s’apparentant à l’esclavage.
Les trois hommes incarcérés sont membres de l’Initiative pour la Résurgence du Mouvement abolitionniste en Mauritanie (IRA), qui demeure non reconnue par les autorités en dépit de demandes officielles d’enregistrement.
Après avoir alerté les autorités sur cette affaire, deux membres de l’IRA ont accompagné les policiers au domicile de la personne soupçonnée de maintenir les deux jeunes filles en esclavage, le 13 décembre 2010.
Arrivés sur les lieux, ils ont constaté qu’une fillette de neuf ans et une adolescente de 14 ans travaillaient dans cette maison comme domestiques, depuis trois ans et deux ans et demi respectivement.
Les policiers ont emmené les deux jeunes filles au commissariat pour interrogatoire, mais ont refusé que les membres de l’IRA assistent à leur audition, contrairement à ce qui avait été prévu initialement.
Plusieurs membres de l’IRA ont été inculpés de « coups et blessures à agents » et d’« obstruction à l’ordre public », après avoir organisé un rassemblement devant le commissariat pour protester contre le fait que la police les écarte des investigations. Ils ont également été inculpés d’appartenir à une « organisation non reconnue ».
Neuf membres de l’IRA ont initialement été placés en garde à vue et certains ont été passés à tabac, dont le président du groupe Biram Dah Ould Abeid, blessé à la tête et au genou.
Bien que l’affaire ait au départ été classée sans suite, la femme soupçonnée de maintenir les jeunes filles en esclavage fait désormais l’objet d’une enquête pour « exploitation ».
L’esclavage a officiellement été aboli en Mauritanie en 1981. Il n’a été érigé en infraction pénale qu’en août 2007. Depuis lors, aucune affaire n’a été portée devant les tribunaux, bien que des ONG, dont l’IRA, recueillent régulièrement des informations sur des pratiques s’apparentant à l’esclavage.