La pression des salariés n'avait cessé d'augmenter cette semaine.
Lundi, le restaurant du boulevard Sébastopol (Ier) était occupé par des grévistes CGT. Mercredi, trois des quatre autres syndicats de l'enseigne (CFDT, CFTC, CFE-CGC) s'étaient joints mercredi à la CGT. Jeudi, des débrayages de soutien ont été observés entre 12 heures et 15 heures dans les restaurants parisiens du boulevard Saint Martin (IIIe), de la rue de Vaugirard (XVe) et du boulevard Barbès (XVIIIe) ainsi qu'à Saint-Brice-sous-Forêt (Val d'Oise), avec 90% de grévistes, selon la CGT.
La direction va faire pression «pour que cela aille vite»
Dans un communiqué, la direction annonce que «s'agissant de collaborateurs qui pour certains d'entre eux peuvent être présents de longue date au sein de KFC (...), l'enseigne est prête à les accompagner afin de les aider à monter leur dossier en vue d'une étude favorable des situations individuelles par les services de la Préfecture». Elle ajoute que «selon les représentants du mouvement, les demandes portent sur environ 38 régularisations». Le responsable CGT, Djamil Ait Idir, a estimé que cela concernait «au moins 43 salariés» de restaurants d'Ile-de-France et qu'avec l'accord de la direction,«la liste restait ouverte».
KFC «a pris l'engagement d'appuyer les dossiers auprès des autorités, et de faire pression pour que cela aille vite», a précisé le syndicaliste. Elle s'est aussi engagée «à demander que les cas soient étudiés par un traitement général de la Préfecture de Paris et pas éparpillés sur différentes préfectures», a-t-il ajouté.
Source: Le Parisien