Le président de l’union des GIE de la cuvette rizicole colangal de Bakel, Samba Ka et Kader Tandian ont fait un tour le lendemain de la korité au niveau des aménagements hydro-agricole de Bakel, endommagés par les fortes pluies qui se sont abattues dans la commune et la crue du fleuve Sénégal. 168 hectares 34 de superficie en riz ainsi que plus de 23 hectares de polyculture à savoir maïs et autres sont de nos jours sous les eaux, au niveau des aménagements hydro-agricole de Bakel.
Tout cela est estimé à 53'818'491FCFA. C’est un prêt qui est contracté par des GIE d'hommes de Goundeyni, Tagadou, Jiida, Diama jikké, Naffé, Cafoo et des GIE de femmes, Waoundé ndiaye cafoo, Mody ndiaye cafoo et Mpaly wane cafoo, appartenant à la cuvette rizicole colonial de Bakel, à l’institution financière (CNCAS). Il faut noter que l’union des GIE de la cuvette rizicole de Bakel a bénéficié des aménagements hydro-agricole grâce à la SAED. C’est la première mise en valeur, après dix ans d’attente. 266 ménages qui sont dans la commune de Bakel, ont tout perdu. Ces derniers demandent à ce que l’Etat du Sénégal procède à une renonciation ou à un allégement de la dette. Les responsables de cette union, comptent d’abord sur l’appui de leur syndicat, JAPANDO, le président est Mamadou Sall. Des correspondances ont été adressées au gouverneur de la région de Tambacounda, à la Direction Régionale du Développement Rural etc. M. Ka a rappelé que la première mise en eau de cette cuvette a été effectuée le 07 juillet 2011, depuis lors une dynamique ne cesse d’être enregistrée du côté des acteurs. C’est cela qu’il faut regretter par rapport à la présente situation.
Pour ce qui est du taux de la mise en valeur, l’exécution s’est faite dans le cadre d’un partenariat avec les fournisseurs locaux et aussi avec les bonnes volontés qui ont permis à cette organisation d’arriver à bout de ces résultats. C’est dire combien les gens tenaient à cette première expérimentation. L’espoir est encore permis si l’Etat est conscient de la situation alarmante des inondations car les populations sont encore prêtes à se donner autour de ces périmètres irrigués comme elles l’étaient au début.
Adama Laye, www.tambacounda.info