Véritable décrispation ou simple accalmie ? Difficile à dire. Mais tout semble indiquer que la Coalition Sopi a retrouvé la cohésion à Bakel. C’est peut-être l’appel à l’unité lancé par Aminata Diallo, Tahirou Diakhité et les autres responsables, qui commence à donner ses fruits. Jeudi, au quartier Ndiayegua 1, les militants, en majorité de jeunes et de femmes, ont répondu massivement à l’appel de la Coalition Sopi. « Cette mobilisation prouve, si besoin en est, que Bakel aspire au changement », s’est réjoui Tahirou Diallo, tête de liste proportionnelle de la commune.
S’adressant aux jeunes, le responsable politique a souligné que c’est cette couche de la population qui est l’avenir de cette ville. « C’est à vous de prendre vos responsabilités en allant voter massivement pour la Coalition Sopi », leur a-t-il dit, non sans avoir jeté le discrédit sur ses adversaires.
« Depuis 1960, date de la création de la commune de Bakel, c’est le même parti qui est là avec ses responsables qui ont fini de montrer leurs limites », lance Tahirou Diakhité qui a profité de cette « exceptionnelle » mobilisation pour demander à Cheikh Abdoul Khadre Cissokho et à ses compagnons d’aller à la retraite. « Cheikh Cissokho a été la deuxième personnalité du pays mais il n’a rien pu faire pour Bakel. Toutes les réalisations qui sont visibles ici sont l’œuvre du président Abdoulaye Wade », lance-t-il, dans une ambiance festive.
M. Diakhité s’explique difficilement pourquoi tout le Sénégal a réalisé l’alternance sauf Bakel. « J’attire sur ce fait l’attention de la jeunesse qui seule est capable de renverser cette tendance et d’ouvrir de nouvelles perspectives pour Bakel ».
Abdoulaye DIALLO (Envoyé spécial), LE SOLEIL
Abdoulaye DIALLO (Envoyé spécial), LE SOLEIL