Les assises départementales ont été mises à profit pour cadrer le développement harmonieux de ces localités dont les populations "ont droit aux services sociaux de base, à l'approvisionnement en eau potable, à l'expansion de l'électrification rurale", a indiqué Ibrahima Diamang Bathily, premier directeur d'école de Bakel qui a l'honneur de diriger le comité départemental.
"Le département de Bakel a besoin d'une thérapie de choc pour sortir de l'état dans lequel il se trouve", a soutenu M. Bathily, en affirmant que de "de tout temps, ce département a été derrière du point de vue du développement". Selon lui, "les populations, comme partout ailleurs, ont besoin de l'accès aux soins de qualité, la scolarisation pour tous et l'accès au service universel de télécommunications".
"La réflexion menée à cet effet devrait permettre un changement à condition qu'il y ait un suivi de la part des organisateurs. I l faut une compréhension de tous pour sauver le pays qui est en crise", a estimé Ibrahima Diamang Bathily.
La rencontre, qui s'est déroulée dans la salle de fête de Bakel, en présence de Abdoulaye Bathily, leader de la Ligue démocratique/Mouvement pour lae parti du travail (LD/MPT, opposition) venu apporter un coup de pouce pour la réussite des assises dans son département d'origine. L'ancien député socialiste, Thiedel Diallo, lui aussi originaire de Bakel, a assisté à la cérémonie.
La rencontre a enregistré une forte mobilisation des populations venues de toutes les localités du Boundou, des Goyes et du Gadiaga. Elles ont participé aux trois différents ateliers.
Dans leur exposé, Bala Timéra et Seydou Sarr ont mis en exergue les atouts et les faiblesses de l'ancien département de Bakel qui couvrait une superficie de 23.000 km2 pour une population de 250.000 habitants. Pour cela, ont-il dit, Bakel "mérite un développement harmonieux avec la mise en place d'infrastructures hydro-agricoles et des équipements sanitaires".
Les secteurs porteurs comme la pêche, l'élevage la foresterie, l'artisanat et l'industrie le tourisme, le sport et la culture, la gouvernance locale, la décentralisation, la gestion des collectivités locales, les rapports avec les forces de sécurité, l'Etat et le commandement territorial ont été passés au peigne fin
Bala Timeira et Seydou Sarr ont insisté sur "le coût élevé du transport qui est en plein essor depuis le bitumage de la route Tambacounda-Kidira-Birkelane et l'ouverture de plus en plus marquée sur le Mali et la Mauritanie.
Ils ont déploré "l'enclavement intérieur" du Boundou qui limite considérablement la mobilité des personnes et des biens ainsi que l'évacuation sanitaire qui se fait dans "des conditions plus que dramatiques".
La gouvernance locale, la décentralisation et la gestion des collectivités locales ont également été au centre des préoccupations des populations.
Source: A.P.S. (Agence de Presse Sénégalaise), via Sud Quotidien.