Après 20 ans dans les couloirs de la mort, cet Américain sera exécuté par injection létale mercredi.
Troy Davis vit ses dernières heures. Mercredi, ce condamné à mort américain âgé de 42 ans sera exécuté par injection létale. Inculpé depuis 20 ans pour le meurtre d’un policier blanc, il s’est vu refuser mardi sa grâce par la justice américaine.
Le Comité des grâces de Géorgie n’a donc pas accordé sa clémence à Troy Davis. Et ce, alors que cette réunion, à la veille de l'exécution, était le dernier échappatoire à la peine capitale pour le condamné, le gouverneur de Géorgie ne disposant pas d'un droit de grâce personnel.
Amnesty International "révolté"
Une décision "révoltante" pour Amnesty International qui parle "d'un affront à la justice" dans un communiqué. L’organisation de défense des droits de l’Homme "exhorte le Comité des Grâces à revenir sur sa décision" et "appelle Larry Chisolm, procureur du District, à faire tout ce qui est en son pouvoir afin d'empêcher le processus d'exécution mais également les autorités de l'Etat de Géorgie ainsi que les autorités fédérales américaines à demander la commutation de la peine".
La France a de son côté appelé mercredi le procureur et les autorités de l'Etat de Géorgie à ne pas exécuter Troy Davis, en estimant qu'à défaut ils "commettraient une faute irréparable"."En exécutant un condamné sur la culpabilité duquel pèsent des doutes sérieux", ces autorités "commettraient une faute irréparable", a estimé le ministère des Affaires étrangères.
Troy Davis vit ses dernières heures. Mercredi, ce condamné à mort américain âgé de 42 ans sera exécuté par injection létale. Inculpé depuis 20 ans pour le meurtre d’un policier blanc, il s’est vu refuser mardi sa grâce par la justice américaine.
Le Comité des grâces de Géorgie n’a donc pas accordé sa clémence à Troy Davis. Et ce, alors que cette réunion, à la veille de l'exécution, était le dernier échappatoire à la peine capitale pour le condamné, le gouverneur de Géorgie ne disposant pas d'un droit de grâce personnel.
Amnesty International "révolté"
Une décision "révoltante" pour Amnesty International qui parle "d'un affront à la justice" dans un communiqué. L’organisation de défense des droits de l’Homme "exhorte le Comité des Grâces à revenir sur sa décision" et "appelle Larry Chisolm, procureur du District, à faire tout ce qui est en son pouvoir afin d'empêcher le processus d'exécution mais également les autorités de l'Etat de Géorgie ainsi que les autorités fédérales américaines à demander la commutation de la peine".
La France a de son côté appelé mercredi le procureur et les autorités de l'Etat de Géorgie à ne pas exécuter Troy Davis, en estimant qu'à défaut ils "commettraient une faute irréparable"."En exécutant un condamné sur la culpabilité duquel pèsent des doutes sérieux", ces autorités "commettraient une faute irréparable", a estimé le ministère des Affaires étrangères.
Un condamné qui a toujours dit son innocence
Troy Davis clame son innocence depuis le début des poursuites. En quelques années, il est devenu le symbole international de la lutte contre la peine de mort. Après vingt années passées dans le couloir de la mort en Georgie, ce citoyen américain est présenté par de nombreuses personnalités comme un cas emblématique.
Tout a débuté le 19 août 1989, lorsque Mark MacPhail, un policier de 27 ans, a été abattu à bout portant dans une rue de Savannah, en Géorgie. Le fonctionnaire de police tentait alors de venir en aide à un SDF maltraité. Arrêté au lendemain des faits, Troy Davis a été condamné en 1991.
Au moment des faits, neuf témoins avaient désigné Troy Davis comme l'auteur du coup de feu mais l'arme du crime n'a jamais été retrouvée et aucune empreinte digitale ou ADN n'a été relevée. Depuis, sept témoins sont revenus sur leurs déclarations, dont certains ont désigné un autre tireur.
Troy Davis clame son innocence depuis le début des poursuites. En quelques années, il est devenu le symbole international de la lutte contre la peine de mort. Après vingt années passées dans le couloir de la mort en Georgie, ce citoyen américain est présenté par de nombreuses personnalités comme un cas emblématique.
Tout a débuté le 19 août 1989, lorsque Mark MacPhail, un policier de 27 ans, a été abattu à bout portant dans une rue de Savannah, en Géorgie. Le fonctionnaire de police tentait alors de venir en aide à un SDF maltraité. Arrêté au lendemain des faits, Troy Davis a été condamné en 1991.
Au moment des faits, neuf témoins avaient désigné Troy Davis comme l'auteur du coup de feu mais l'arme du crime n'a jamais été retrouvée et aucune empreinte digitale ou ADN n'a été relevée. Depuis, sept témoins sont revenus sur leurs déclarations, dont certains ont désigné un autre tireur.
Il a échappé à la peine de mort à 3 reprises
A trois reprises déjà, Troy Davis a vu une date programmée pour son passage sur la chaise électrique. Différents recours lui ont ainsi en juillet 2007, septembre et octobre 2008 de retarder l’échéance. Cette dernière fois, il n’avait appris la suspension de son exécution que deux heures avant l’horaire prévu.
Cette fois, son exécution semble être sans issue possible. Elle est programmée par injection mortelle mercredi à 23h GMT à la prison de Jackson.
Source: Europe1.fr