François Hollande, candidat du parti socialiste, est élu président de la République avec 51,56% des voix.
François Hollande obtient 51,56% des suffrages exprimés, contre 48,44% à Nicolas Sarkozy, selon une totalisation des résultats, portant sur près de 90% des électeurs.
François Hollande devient donc le deuxième président de gauche de la Ve République trente-et-un ans après la victoire de François Mitterrand. A 57 ans, celui que personne n'attendait, qui n'a jamais exercé de responsabilité ministérielle et était donné battu par Dominique Strauss-Kahn jusqu'au 14 mai 2011 au sein d'une primaire socialiste inédite, va accéder à l'Elysée. La passation de pouvoirs devrait avoir lieu aux alentours du 14 mai.
François Hollande s'est engagé dimanche soir à être "le président de tous", tandis que Nicolas Sarkozy annonçait qu'il redevenait "un Français parmi les Français" après avoir déclaré à des responsables de l'UMP qu'il ne mènerait pas la bataille des législatives.
Impopularité du président sortant
Plombé par une impopularité chronique, ayant eu à exercer en pleine crise économique depuis 2008, Nicolas Sarkozy, qui comptait sur un sursaut de l'électorat de droite et un excellent report notamment des 6,4 millions de voix s'étant portées sur Marine Le Pen (FN), est crédité de 48,1% des suffrages.
François Hollande obtient 51,56% des suffrages exprimés, contre 48,44% à Nicolas Sarkozy, selon une totalisation des résultats, portant sur près de 90% des électeurs.
François Hollande devient donc le deuxième président de gauche de la Ve République trente-et-un ans après la victoire de François Mitterrand. A 57 ans, celui que personne n'attendait, qui n'a jamais exercé de responsabilité ministérielle et était donné battu par Dominique Strauss-Kahn jusqu'au 14 mai 2011 au sein d'une primaire socialiste inédite, va accéder à l'Elysée. La passation de pouvoirs devrait avoir lieu aux alentours du 14 mai.
François Hollande s'est engagé dimanche soir à être "le président de tous", tandis que Nicolas Sarkozy annonçait qu'il redevenait "un Français parmi les Français" après avoir déclaré à des responsables de l'UMP qu'il ne mènerait pas la bataille des législatives.
Impopularité du président sortant
Plombé par une impopularité chronique, ayant eu à exercer en pleine crise économique depuis 2008, Nicolas Sarkozy, qui comptait sur un sursaut de l'électorat de droite et un excellent report notamment des 6,4 millions de voix s'étant portées sur Marine Le Pen (FN), est crédité de 48,1% des suffrages.
Avant même son entrée en campagne, Nicolas Sarkozy, 57 ans également, avait assuré qu'il se retirerait de la vie politique en cas de défaite. Jusqu'au dernier jour, il avait néanmoins affiché sa confiance et promettait des "surprises", dénonçant un parti pris des médias contre lui.
Réagissant aux résultats sur TF1, le président sortant a estimé qu'il portait "toute la responsabilité" de la défaite : "Je ne suis pas un homme qui n'assume pas ses responsabilités. Il me faut en tirer toutes les conséquences", a-t-il déclaré.
Il a aussi appelé les ténors de l'UMP, dont François Fillon et Jean-François Copé, réunis à l'Elysée depuis 18h30, à rester "unis".
Participation
La participation s'établirait entre 80 et 82%, selon l'ensemble des instituts de sondages, taux inférieur au second tour de la présidentielle de 2007 (83,9%) mais supérieur à celui du premier tour il y deux semaines (79,5%).
Comme au premier tour, des médias étrangers ont brisé l'interdiction de diffusion d'estimations avant 20 heures. Considérant que ce qui s'apparentait à un embargo était rompu, l'Agence France-Presse a, comme pour le 22 avril, décidé de publier à son tour, pour ses seuls clients médias, les chiffres des grands instituts de sondages.
Dès les premiers résultats connus, le porte-parole du PS Benoît Hamon a salué la victoire de François Hollande , qui "met fin à 17 ans de règne de la droite à l'Elysée". Cécile Duflot (EELV) a salué "une chance pour la France".
"A tout à l'heure à la Bastille", a lancé Manuel Valls, directeur de la communication de François Hollande , à la sortie d'un Conseil politique de la campagne du candidat socialiste organisé dimanche en fin de journée. Plusieurs autres dirigeants du PS sortaient souriants du Conseil politique, sans faire de déclarations.
Liesse à la Bastille
A Tulle (Corrèze), dans le fief de François Hollande , un à deux milliers de partisans du candidat socialiste, réunis sur la place de la cathédrale dans l'attente du discours de leur favori, ont explosé de joie à l'annonce du vainqueur par les télévisions à 20 heures.
C'était la liesse également rue de Solférino, au siège du PS, et la place de la Bastille, où le candidat socialiste devait venir fêter sa victoire en fin de soirée, se remplissait progressivement de supporteurs "hollandais". Lieu symbolique pour la gauche, c'est sur cette place en 1981 que les socialistes avaient fêté l'élection de François Mitterrand à la présidence de la République.
Réactions de l'UMP
Du côté de l'UMP, qui va entrer dans une zone de fortes turbulences avec cette défaite et la lutte annoncée entre Jean-François Copé et François Fillon, l'après-présidentielle semble avoir déjà commencé.
"Personne ne doit remettre en cause la légitimité de Copé" à l'UMP, a mis en garde, sans attendre 20 heures, le député-maire UMP de Nice, Christian Estrosi. "Il y a un troisième tour à jouer, les législatives" de juin, a-t-il souligné.
Echange avec Angela Merkel
Président élu, François Hollande devait avoir un échange avec la chancelière allemande Angela Merkel dès dimanche soir, selon Jean-Marc Ayrault, pressenti pour devenir Premier ministre.
la-croix.com avec AFP