Pour atteindre les Objectifs du millénaire en matière d’eau potable, la Coopération belge, en partenariat avec le Projet d’amélioration et de renforcement des points d’eau dans le Bassin arachidier (Parpeba) s’engage à développer les infrastructures rurales. C’est ainsi qu’une subvention non remboursable de 10 milliards FCfa a été octroyée au Sénégal, par le Royaume de Belgique, pour le financement de ce projet. L’information a été donnée hier, lundi 3 novembre 2008, par le directeur de Cabinet du ministre de l’Hydraulique.
C’était à l’occasion du séminaire international qui se tient présentement à Mbodiène (Mbour) sur « Les enjeux et perspectives de la gestion de l’eau potable en milieu rural », sur l’initiative de la Coopération technique belge (Ctb).
Cette rencontre de cinq jours vise, entre autres objectifs, à capitaliser les programmes et réalisations de la Coopération belge dans le domaine de l’hydraulique rurale. Ainsi, douze pays, parmi lesquels l’Algérie, la République démocratique du Congo (Rdc), la Tunisie, le Rwanda, le Mali et le Sénégal, ont pris part à cet atelier pour réfléchir sur une stratégie pouvant permettre aux populations aussi bien en milieu rural qu’urbain, un accès durable à l’eau potable.
Quatre thèmes vont alimenter les débats. Il s’agit du « Cadre institutionnel, les rôles et les responsabilités des acteurs dans la gestion des services de l’eau en milieu rural, la viabilité sociale et environnementale de la gestion de l’eau en milieu rural, la viabilité économique et financière des Aep, la viabilité technique des Aep ».
En effet, le directeur de Cabinet, Alassane Kane, représentant du ministre de l’Hydraulique rurale et du réseau hydrographique national, a déclaré, au cours de la cérémonie d’ouverture, que « le Projet d’amélioration et de renforcement des points d’eau dans le Bassin arachidier constitue un exemple de coopération parfaite entre les pays du Nord et du Sud ». Il a ajouté que « ce projet est sans doute l’un des plus importants investissements de la Belgique en Afrique de l’Ouest et qui cadre avec la stratégie de lutte contre la pauvreté déjà mise en place par l’Etat du Sénégal ».
Rappelons que ce projet vise à assurer un accès durable à l’eau potable à plus de 260.000 personnes réparties environ dans 500 villages à travers les régions de Diourbel, Fatick et Kaolack. A ce jour, 53 Associations d’usager de forage (Asufor) sont encadrées par ce projet et sont toutes dotées d’outils de gestion qui vont de la comptabilité à la maintenance courante des équipements.
Pour voir de près ces réalisations, les organisateurs du séminaire international de Mbodiène prévoient le jeudi 6 novembre 2008 des visites de terrain avec les journalistes dans les régions de Fatick, Diourbel et de Kaolack.
Tata SANE
Source : Le Soleil