La première journée du mot d’ordre de grève de la fonction publique lancé par les principales centrales syndicales en Mauritanie a été pour elles, un succès retentissant sur le territoire national. Ces dernières parlent d’un taux de 80% dans l’enseignement et la santé.
Pour les grévistes le succès de la grève tient à la mobilisation des principales forces syndicales, qui pour la première fois se sont fortement mobilisées ensemble pour défendre la même cause « légitime ».
Les travailleurs en grève promettent une forte mobilisation du mouvement de la fonction publique dans les deux jours à venir.
Ils se disent «déterminer à aller jusqu’au bout tout en exprimant leur disponibilité au dialogue. « …Le dialogue ne peut pas se refuser, nous ne sommes pas comme les partis politiques. Cette opération n’est pas politisée, elle émane de la base des travailleurs. Si demain le pouvoir tend la main et permet des négociations, nous allons immédiatement vers la suspension de la grève….» a expliqué un responsable syndical.
Du côté du pouvoir on accuse les quatre centrales syndicales et trois syndicats professionnels qui ont lancé la grève, d’instrumentaliser le phénomène et de se cacher derrière des objectifs des partis politiques.
Et contrairement aux syndicats, le gouvernement annonce que le mouvement de grève a échoué d’un plan comme de l’autre. Selon le ministre de l’enseignement fondamental, la grève de trois jours lancée par les syndicats à partir du 15 est à seulement 2%.
Pour les grévistes le succès de la grève tient à la mobilisation des principales forces syndicales, qui pour la première fois se sont fortement mobilisées ensemble pour défendre la même cause « légitime ».
Les travailleurs en grève promettent une forte mobilisation du mouvement de la fonction publique dans les deux jours à venir.
Ils se disent «déterminer à aller jusqu’au bout tout en exprimant leur disponibilité au dialogue. « …Le dialogue ne peut pas se refuser, nous ne sommes pas comme les partis politiques. Cette opération n’est pas politisée, elle émane de la base des travailleurs. Si demain le pouvoir tend la main et permet des négociations, nous allons immédiatement vers la suspension de la grève….» a expliqué un responsable syndical.
Du côté du pouvoir on accuse les quatre centrales syndicales et trois syndicats professionnels qui ont lancé la grève, d’instrumentaliser le phénomène et de se cacher derrière des objectifs des partis politiques.
Et contrairement aux syndicats, le gouvernement annonce que le mouvement de grève a échoué d’un plan comme de l’autre. Selon le ministre de l’enseignement fondamental, la grève de trois jours lancée par les syndicats à partir du 15 est à seulement 2%.
Entre d’une part le taux avancé par le gouvernement et celui des syndicats, il y’ a un écart important.
Dans le milieu enseignant également, on fait face aux mêmes contradictions en la matière. D’aucuns parlent d’un échec cuisant et d’autres de réussite certaine. « L’appel lancé par les syndicats n’a pas eu d’échos dans l’établissement où j’enseigne » a déclaré Daouda.
Par contre « dans certains établissements, la grève est très suivie » a confié un enseignant gréviste. Et au lycée d’El mina, les professeurs n’ont pas suivi les mouvements déclanché par les grévistes puisque les enseignants étaient aux cours.
On peut se demander si toutes les deux parties n’ont pas décidé d’en découdre totalement malgré « l’appel d’ouverture » lancé par les syndicats ? A moins d’une proposition de sortie de crise et des concessions de part et d’autre, la situation peut s’empirer dans les prochains jours.
Devant des syndicats qui demandent une révision de la décision par rapport aux indemnités de transport, le conseiller du ministre de l’enseignement fondamental voit aux revendications des syndicats des « mobiles politiques ».
Pour rappel, cette grève a été déclenchée suite à deux décrets du Conseil des ministres fixant les indemnités de transport et de logements des fonctionnaires. Les décrets en questions accordent aux fonctionnaires et agents de l’Etat une indemnité de transport de 3000 à 5000 UM. La somme allouée suite au décret, est jugée insignifiante par les syndicats qui appellent à l’ouverture d’un dialogue autour de cette question en vue de la revalorisation du statut. Pour les sept confédérations et syndicats professionnels dont L’Union des Travailleurs de Mauritanie (UTM) , la Confédération Générale des Travailleurs de Mauritanie (CGTM), la Confédération Libre des Travailleurs de Mauritanie (CLTM), la Confédération Nationale des Travailleurs de Mauritanie (CNTM), le Syndicat des Chirurgiens Dentistes Mauritaniens (SCDM), le Syndicat Professionnel des Infirmiers et Sages-femmes de Mauritanie (SPISM) et le Syndicat National des Professeurs de l'Enseignement Technique et la Formation Professionnelle (SYNAPET-FP), en plus de la somme qui est insignifiante, les décrets relatifs à cette question sont illégaux en raison de la violation de la loi relative au statut de la fonction publique dans ce cas de figure. Laquelle de deux parties va faire des concessions ? La sagesse finira t-elle par guider les pas ? Ou les passions auront –elles raison sur la parfaite raison qui fuit toute anxiété ? Wait and see.
Fofana Samba
Dans le milieu enseignant également, on fait face aux mêmes contradictions en la matière. D’aucuns parlent d’un échec cuisant et d’autres de réussite certaine. « L’appel lancé par les syndicats n’a pas eu d’échos dans l’établissement où j’enseigne » a déclaré Daouda.
Par contre « dans certains établissements, la grève est très suivie » a confié un enseignant gréviste. Et au lycée d’El mina, les professeurs n’ont pas suivi les mouvements déclanché par les grévistes puisque les enseignants étaient aux cours.
On peut se demander si toutes les deux parties n’ont pas décidé d’en découdre totalement malgré « l’appel d’ouverture » lancé par les syndicats ? A moins d’une proposition de sortie de crise et des concessions de part et d’autre, la situation peut s’empirer dans les prochains jours.
Devant des syndicats qui demandent une révision de la décision par rapport aux indemnités de transport, le conseiller du ministre de l’enseignement fondamental voit aux revendications des syndicats des « mobiles politiques ».
Pour rappel, cette grève a été déclenchée suite à deux décrets du Conseil des ministres fixant les indemnités de transport et de logements des fonctionnaires. Les décrets en questions accordent aux fonctionnaires et agents de l’Etat une indemnité de transport de 3000 à 5000 UM. La somme allouée suite au décret, est jugée insignifiante par les syndicats qui appellent à l’ouverture d’un dialogue autour de cette question en vue de la revalorisation du statut. Pour les sept confédérations et syndicats professionnels dont L’Union des Travailleurs de Mauritanie (UTM) , la Confédération Générale des Travailleurs de Mauritanie (CGTM), la Confédération Libre des Travailleurs de Mauritanie (CLTM), la Confédération Nationale des Travailleurs de Mauritanie (CNTM), le Syndicat des Chirurgiens Dentistes Mauritaniens (SCDM), le Syndicat Professionnel des Infirmiers et Sages-femmes de Mauritanie (SPISM) et le Syndicat National des Professeurs de l'Enseignement Technique et la Formation Professionnelle (SYNAPET-FP), en plus de la somme qui est insignifiante, les décrets relatifs à cette question sont illégaux en raison de la violation de la loi relative au statut de la fonction publique dans ce cas de figure. Laquelle de deux parties va faire des concessions ? La sagesse finira t-elle par guider les pas ? Ou les passions auront –elles raison sur la parfaite raison qui fuit toute anxiété ? Wait and see.
Fofana Samba