Le taux de réussite est de moins de 10%.
Les premiers résultats du baccalauréat sont médiocres. Sur les 168 candidats, seuls 14 sont admis après les épreuves du premier groupe, 38 vont passer le second tour. Alors que l’année dernière ce seul centre avait enregistré 58 admis sur les 110 candidats soit 52.72%.
Les premiers résultats du baccalauréat sont médiocres. Sur les 168 candidats, seuls 14 sont admis après les épreuves du premier groupe, 38 vont passer le second tour. Alors que l’année dernière ce seul centre avait enregistré 58 admis sur les 110 candidats soit 52.72%.
Les premiers résultats du Baccalauréat sont tombés ce mardi matin. Seul centre, le lycée waoundé Ndiaye de Bakel qui abrite le jury 965 a délibéré les résultants médiocres dont les bakélois n’en reviennent toujours pas. Sur un effectif de 168 candidats ayant composé seuls les 14 sont déclarés admis après les épreuves du premier groupe dont une mention assez bien, alors que 38 autres candidats pour une nouvelle chance vont passer les épreuves du second tour. En attendant les résultats du deuxième tour le pourcentage est de 8.33%. Ce taux est jugé trop bas par rapport à celui du baccalauréat de l’année scolaire 2007-2008 enregistré au lycée waoundé Ndiaye de Bakel, qui était de 52.72% toutes séries confondues à l’issue de toutes les épreuves. Ainsi même si l’ensemble des 38 candidats convoqués au second tour sont admis, on aura moins de 40% du taux de réussite toujours médiocre.
A noter qu’en cette année scolaire 2008-2009 après quelques jours seulement de l’ouverture des classes les élèves ont commencé leurs mouvements de grèves dont la cause est un manque de professeur d’espagnol, des tables bancs, du nombre pléthorique d’élèves dans une salle de classe. Ils revendiquaient par là l’achèvement du nouveau lycée de Bakel en construction pas achevé jusqu’à nos jours. C’est ainsi que ces lycéens ont porté des brassards rouges à l’accueil du Président Abdoulaye Wade lors de sa tournée économique qui l’avait conduit à Bakel le 11 mars dernier. Ainsi le pape du Sopi leur a promis l’achèvement voilà ce qui mis fin à cette grève. Quelques semaines, plus tard, le Cusems est rentré en jeu bouleversant le système scolaire pendant plusieurs semaines avant qu’un collectif de 39 sur les 43 professeurs de ce lycée ne brandit leurs armes contre le Proviseur Cheikhou Camara. Mouvement qui avait aussi pris plus d’un mois sans cours normal. En somme voilà entre autre des causes qui peuvent expliquer de tels résultats catastrophiques du baccalauréat de la session 2008-2009 au lycée Waoundé Ndiaye de Bakel.
TAPA TOUNKARA