Six centrales syndicales mauritanienne ont organisé mardi soir à Nouakchott une marche de protestation pour dénoncer la flambée "excessive et injustifiée" des produits alimentaires de première nécessité, a constaté APA.
A travers une marche qui s’est achevée devant l’Assemblée nationale, les leaders de ces mouvements syndicaux ont vivement dénoncé cette hausse des prix et souligné la situation difficile que vivent les employés et leurs familles.
La hausse des prix touchant essentiellement les denrées de première nécessité (riz, sucre, lait en poudre d’huile de table) préoccupent les mauritaniens depuis le mois de mars dernier.
Le président du principal parti d’opposition (rassemblement des forces démocratiques), Ahmed Ould Daddah avait critiqué le 22 mai courant l’incapacité du gouvernement à resoudre certains problèmes sociaux de caractère "urgent" comme la hausse des prix et les pénuries d’eau et d’électricité.
Les services de la protection du consommateur estiment que le phénomènes est lié à des facteurs étrangers, tandis que le citoyen pense qu’il est du tout simplement à la cupidité des commerçants et des grossistes.
En Mauritanie le SMIG (salaire minimum garanti) est de 21.000 ouguiya soit environ 70 euros.
Le taux de la pauvreté est de 46%. Le pays a enregistré en 2006 un déficit pluviométrique et fait l’objet d’une invasion acridienne ce qui a largement affecté la recolte agricole.
Source : APAnews