Afin d’alléger les charges sur les citoyens mauritaniens, les autorités de Nouakchott ont décidé, dans le cadre de la loi des finances 2010, d’exonérer les produits médicaments et produits pharmaceutiques, indiquent des sources dans la capitale mauritanienne.
Toujours selon les mêmes sources, cette mesure, applicable aussi pour le secteur privé, est accompagnée par une diminution sensible de 20% des produits vendus dans les formations sanitaires publiques, souligne le directeur de la pharmacie au ministère de la Santé, Dr Hamoud Mohamed Fadel cité apanews.net.
Pour M. Fadel, ces mesures auxquelles s’ajoute la création d’un laboratoire de contrôle de qualité de médicament sont à même ‘’de remédier à la situation anarchique de ce secteur en rapport avec la vie des citoyens mauritaniens’’.
Il faut noter que le marché mauritanien est submergé des produits pharmaceutiques et cosmétiques venant, essentiellement, de Syrie, d’Espagne et d’Inde ; une situation due au fait que le secteur de la santé du pays n’est pas performant, ce qui explique que des milliers de malades mauritaniens cherchent à aller se faire soigner dans d’autres pays, notamment au Sénégal voisin, mais aussi au Maroc et en Tunisie.
Par ailleurs, et toujours selon notre source, le ministre de la Santé, Dr Cheikh Moktar Ould Horma Ould Babana, a invité les médecins mauritaniens travaillant à l’étranger à regagner le bercail en leur promettant des conditions de travail décentes.
Source : webmanagercenter.com