Le 10 août 2008, premier week-end end après le coup d'État commis par le Général Ould Abdel Aziz contre le Président Sidi Ould Cheikh Abdallahi, la communauté mauritanienne de France marque sa désapprobation et son rejet de l'assassinat du processus démocratique.
Au milieu de touristes et autres vendeurs ambulants du Parvis des Droits de l'Homme des groupes de Mauritaniens commencent à se rassembler dès 13H30. Les banderoles sont confectionnées sur place :
- « Contre le coup d'Etat en Mauritanie »
- « Libération du Président et des autres détenus »
- « Retour immédiat à l'ordre constitutionnel »
Au milieu de touristes et autres vendeurs ambulants du Parvis des Droits de l'Homme des groupes de Mauritaniens commencent à se rassembler dès 13H30. Les banderoles sont confectionnées sur place :
- « Contre le coup d'Etat en Mauritanie »
- « Libération du Président et des autres détenus »
- « Retour immédiat à l'ordre constitutionnel »
Les banderoles étaient peintes en arabe et en français, reflétant la diversité des participants.
Vers 16 heures le cortège, barré de larges banderoles, se dirigeait vers l'Ambassade de Mauritanie à Paris, rue Monté Vidéo, suivant l'itinéraire préalablement établi avec la Préfecture. On dénombrait plus de 400 participants, ce qui, tenant compte des vacances et de la taille de la communauté mauritanienne à Paris, est plus qu'honorable.
Plusieurs voitures de police ainsi que des éléments motorisés ouvraient la voie à la manifestation. En tête de cortège, deux porte-voix passaient d'une main à l'autre pour scander les slogans en direction des habitants du cossu 16ème arrondissement ainsi que les clients des multiples terrasses de café qui jalonnent le parcours :
- « Libérez le Président »
- « Aziz en prison, Sidi au pouvoir »
- « Les militaires aux casernes »
- « Non au retour de la Mafia en Mauritanie»
- « Oui à la Démocratie pour les Mauritaniens »
- « Stop aux putschs »
Rue Monté Vidéo une CRS (Compagnie Républicaine de Sécurité), défendue par une barrière métallique, attendait la manifestation et barrait l'accès à l'Ambassade. C'est le terminus de la manifestation et le lieu où elle se transformait en meeting. Une déclaration, rédigée par les organisateurs, est lue et qui précise que les participants :
1- condamnent avec la plus grande fermeté ce coup d'Etat ;
2- rappellent leur attachement indéfectible à la démocratie et à la République ;
3- appellent toutes les forces démocratiques nationales, sous-régionales et internationales pour une mobilisation active et forte contre ce coup d'Etat ;
4- engagent l'ONU, l'Union Européenne, l'Union Africaine, l'Union du Maghreb Arabe, l'Organisation de la Conférence Islamique, la Fédération Internationale des Droits de l'Homme, Reporters sans Frontière, la Rencontre Africaine des droits de l'Homme ( la RADDHO), Amnistie International à exiger la remise en liberté sans condition du Président de la République et de ses codétenus, leur réintégration dans leurs fonctions ainsi que le rétablissement sans retard de l'ordre constitutionnel.
Cette déclaration a été, par la suite, portée par une délégation à l'Ambassade où elle trouvera porte close. C'est, paraît-il, de l'habitude des autorités diplomatiques mauritaniennes à Paris de ne jamais accueillir les délégations de manifestants. Les délégations sont priées de déposer leurs doléances dans la petite boîte aux lettres à l'entrée de l'immeuble… !
Le meeting continuera par la prise de parole de la part des représentants de la plupart des organisations et des partis présents à la manifestation. Les orateurs insisteront sur :
- la nécessité de marquer et de manifester le refus catégorique et le rejet total du coup d'Etat ;
- la déception des Mauritaniens qui voient leur pays, après avoir été cité en exemple de démocratie en Afrique et pour le Monde Arabe, relégué au triste état de dictature ;
- la nécessité de coordonner l'action des Mauritaniens de l'Etranger avec celle du Front National pour la Défense de la Démocratie que les Mauritaniens de l'Intérieur ont déjà mis en place ;
- la nécessité de rester vigilants et mobilisés pour contrer les manœuvres visant à instrumentaliser notre communauté et à s'en servir pour « vendre » le coup d'Etat aux autorités françaises ou européennes.
Ont participé à la manifestation les partis et organisations suivants :
Alliance Populaire pour le Progrès (APP)
Aides aux Veuves et Orphelins de Militaires Mauritaniens (AVOMM)
Collectif des Anciens Militaires Mauritaniens en Europe (CAMME)
Collectif de Solidarité aux Déportés Mauritaniens (CSDM)
Organisation Contre les Violations des Droits Humains (OCVIDH)
Organisation des Travailleurs Mauritaniens en France (OTMF)
TAWASSOUL
Union des Forces de Progrès (UFP)
Vers 16 heures le cortège, barré de larges banderoles, se dirigeait vers l'Ambassade de Mauritanie à Paris, rue Monté Vidéo, suivant l'itinéraire préalablement établi avec la Préfecture. On dénombrait plus de 400 participants, ce qui, tenant compte des vacances et de la taille de la communauté mauritanienne à Paris, est plus qu'honorable.
Plusieurs voitures de police ainsi que des éléments motorisés ouvraient la voie à la manifestation. En tête de cortège, deux porte-voix passaient d'une main à l'autre pour scander les slogans en direction des habitants du cossu 16ème arrondissement ainsi que les clients des multiples terrasses de café qui jalonnent le parcours :
- « Libérez le Président »
- « Aziz en prison, Sidi au pouvoir »
- « Les militaires aux casernes »
- « Non au retour de la Mafia en Mauritanie»
- « Oui à la Démocratie pour les Mauritaniens »
- « Stop aux putschs »
Rue Monté Vidéo une CRS (Compagnie Républicaine de Sécurité), défendue par une barrière métallique, attendait la manifestation et barrait l'accès à l'Ambassade. C'est le terminus de la manifestation et le lieu où elle se transformait en meeting. Une déclaration, rédigée par les organisateurs, est lue et qui précise que les participants :
1- condamnent avec la plus grande fermeté ce coup d'Etat ;
2- rappellent leur attachement indéfectible à la démocratie et à la République ;
3- appellent toutes les forces démocratiques nationales, sous-régionales et internationales pour une mobilisation active et forte contre ce coup d'Etat ;
4- engagent l'ONU, l'Union Européenne, l'Union Africaine, l'Union du Maghreb Arabe, l'Organisation de la Conférence Islamique, la Fédération Internationale des Droits de l'Homme, Reporters sans Frontière, la Rencontre Africaine des droits de l'Homme ( la RADDHO), Amnistie International à exiger la remise en liberté sans condition du Président de la République et de ses codétenus, leur réintégration dans leurs fonctions ainsi que le rétablissement sans retard de l'ordre constitutionnel.
Cette déclaration a été, par la suite, portée par une délégation à l'Ambassade où elle trouvera porte close. C'est, paraît-il, de l'habitude des autorités diplomatiques mauritaniennes à Paris de ne jamais accueillir les délégations de manifestants. Les délégations sont priées de déposer leurs doléances dans la petite boîte aux lettres à l'entrée de l'immeuble… !
Le meeting continuera par la prise de parole de la part des représentants de la plupart des organisations et des partis présents à la manifestation. Les orateurs insisteront sur :
- la nécessité de marquer et de manifester le refus catégorique et le rejet total du coup d'Etat ;
- la déception des Mauritaniens qui voient leur pays, après avoir été cité en exemple de démocratie en Afrique et pour le Monde Arabe, relégué au triste état de dictature ;
- la nécessité de coordonner l'action des Mauritaniens de l'Etranger avec celle du Front National pour la Défense de la Démocratie que les Mauritaniens de l'Intérieur ont déjà mis en place ;
- la nécessité de rester vigilants et mobilisés pour contrer les manœuvres visant à instrumentaliser notre communauté et à s'en servir pour « vendre » le coup d'Etat aux autorités françaises ou européennes.
Ont participé à la manifestation les partis et organisations suivants :
Alliance Populaire pour le Progrès (APP)
Aides aux Veuves et Orphelins de Militaires Mauritaniens (AVOMM)
Collectif des Anciens Militaires Mauritaniens en Europe (CAMME)
Collectif de Solidarité aux Déportés Mauritaniens (CSDM)
Organisation Contre les Violations des Droits Humains (OCVIDH)
Organisation des Travailleurs Mauritaniens en France (OTMF)
TAWASSOUL
Union des Forces de Progrès (UFP)
Source : http://www.avomm.com