150 ha de maïs sont endommagés à Kédougou après la crue du fleuve Gambie, tandis que 129 ha de bananes appartenant à 211 producteurs à Tamba, entre autres spéculations comme le riz, la pastèque, sont otages des eaux depuis le 22 septembre.
A l’issue d’une tournée qui a permis de visiter les sites inondés des régions de Tambacounda et Kédougou, Pierre Diouf, directeur du Développement rural a indiqué que depuis le début de l’hivernage, le déficit pluviométrique était général, mais il s’est transformé en excèdent au niveau de certains postes avec l’abondance des pluies en août et septembre. Principalement, tous les postes de Kédougou sont devenus excédentaires avec un minimum de 990,7 mm, le maximum étant enregistré à Bandafassy avec 1.120 mm.
Pour Tambacounda, le maximum est noté dans la commune avec déjà 773,3mm alors que le poste le moins pluvieux du département, Koussanar, affiche 570 mm. A Bakel, il faut chercher les postes excédentaires à Goudiry avec ses 625 mm et Diawara avec ses 638 mm. Ces postes étaient les moins pluvieux du département.
A l’issue d’une tournée qui a permis de visiter les sites inondés des régions de Tambacounda et Kédougou, Pierre Diouf, directeur du Développement rural a indiqué que depuis le début de l’hivernage, le déficit pluviométrique était général, mais il s’est transformé en excèdent au niveau de certains postes avec l’abondance des pluies en août et septembre. Principalement, tous les postes de Kédougou sont devenus excédentaires avec un minimum de 990,7 mm, le maximum étant enregistré à Bandafassy avec 1.120 mm.
Pour Tambacounda, le maximum est noté dans la commune avec déjà 773,3mm alors que le poste le moins pluvieux du département, Koussanar, affiche 570 mm. A Bakel, il faut chercher les postes excédentaires à Goudiry avec ses 625 mm et Diawara avec ses 638 mm. Ces postes étaient les moins pluvieux du département.
Mais, selon le directeur du Développement rural, ces excédents généralisés ne sont pas à l’origine des inondations, bien qu’ils y ont fortement contribué. Il a aussi mis l’accent sur les mouvements du fleuve Gambie qui a reçu les apports féconds de la Guinée où il prend sa source. Conséquences : 150 ha de maïs n’ont pas résisté. Aussi l’initiative de pisciculture intégrée du Gie Missirah, celle de développement local de Diéliba Tandia à Kédougou, ont-elles perdu leurs trois bassins et le périmètre maraîcher qui devait alimenter la zone aurifère. La perte est évaluée à plus de 2,5 millions avec des poissons, six mois d’élevage. A Laboya, les eaux ont envahi 109,75 ha de banane appartenant à 211producteurs. Un nombre non exhaustif, car l’eau s’est étalée dans les localités de Nguène, de Wassadou, Bady, Diambar, Ngor Koar et Gouloumbou. Le Gie Coulibaly et frère a vu ses périmètres de bananes et de la Goana composés de riz, de maïs et pastèques emportés par les eaux de la Gambie
Pape Demba SIDIBE, LE SOLEIL
Pape Demba SIDIBE, LE SOLEIL