Plus de 30 000 foyers sénégalais vivent dans les eaux stagnantes des pluies. L'information est contenue dans le dernier rapport du Bureau de la coordination des affaires humanitaires (Ocha) des Nations-Unies. Le document, qui confirme que les inondations résultent d'un grave problème d'urbanisation et d'assainissement, prévient contre les risques de choléra et annonce l'aide internationale sur requête des autorités.
«La mobilisation de moyens importants de pompage permettrait de dégager les eaux qui ont envahi près de 30 000 foyers», c'est la principale recommandation du rapport du Bureau de la coordination des affaires humanitaires (Ocha) des Nations-Unies, rendu public, hier. Ce document qui vise à donner un aperçu de la situation des inondations en Afrique de l'Ouest, à la date du 3 septembre 2009, relève qu'au Sénégal, «le Plan d'Organisation des secours (Orsec) a été activé depuis le 23 août dernier, les autorités ont promis d'octroyer 2 milliards de francs Cfa pour la réponse». Faisant l'état des lieux, le rapport indique que «des pluies diluviennes, accompagnées de forts vents s'abattent sur Dakar, Kaffrine, Mbour».
Sur requête des autorités, les Nations Unies se préparent à apporter un soutien.
«La mobilisation de moyens importants de pompage permettrait de dégager les eaux qui ont envahi près de 30 000 foyers», c'est la principale recommandation du rapport du Bureau de la coordination des affaires humanitaires (Ocha) des Nations-Unies, rendu public, hier. Ce document qui vise à donner un aperçu de la situation des inondations en Afrique de l'Ouest, à la date du 3 septembre 2009, relève qu'au Sénégal, «le Plan d'Organisation des secours (Orsec) a été activé depuis le 23 août dernier, les autorités ont promis d'octroyer 2 milliards de francs Cfa pour la réponse». Faisant l'état des lieux, le rapport indique que «des pluies diluviennes, accompagnées de forts vents s'abattent sur Dakar, Kaffrine, Mbour».
Sur requête des autorités, les Nations Unies se préparent à apporter un soutien.
Selon les experts de l'organisation internationale qui ont rédigé ledit rapport, «ces inondations élèvent les risques de propagation des maladies hydriques telles que le choléra et la fièvre jaune, entraînant par ricochet des interventions urgentes dans les secteurs hygiène, eau et assainissement». Toutes choses qui, au plan économique, se soldent par «un coût important pour des populations déjà affectées par une pauvreté généralisée».
Face à l'ampleur des dégâts causés par les eaux de pluie qui vont s'accentuer dans les prochaines heures, selon le service de la météorologique sénégalaise, le gouvernement attend l'aide internationale. «Sur requête des autorités, les Nations Unies se préparent à apporter un soutien aux actions en cours». D'ailleurs, ajoute la même source, «la Fédération internationale de la Croix rouge et World Vision figurent parmi les premiers intervenants à Dakar et Kaffrine».
Revenant sur les véritables causes de ces inondations, «les acteurs humanitaires et les experts chargés des questions climatiques et environnementales estiment que les dérèglements climatiques sont à la base des violentes intempéries enregistrées au cours de ces dernières années. En sus de ce facteur, des problèmes d'urbanisme, tels que l'absence des systèmes d'évacuation des eaux et les constructions anarchiques, continuent à amplifier les risques lorsque les pluies surviennent».
Source: LE POPULAIRE
Face à l'ampleur des dégâts causés par les eaux de pluie qui vont s'accentuer dans les prochaines heures, selon le service de la météorologique sénégalaise, le gouvernement attend l'aide internationale. «Sur requête des autorités, les Nations Unies se préparent à apporter un soutien aux actions en cours». D'ailleurs, ajoute la même source, «la Fédération internationale de la Croix rouge et World Vision figurent parmi les premiers intervenants à Dakar et Kaffrine».
Revenant sur les véritables causes de ces inondations, «les acteurs humanitaires et les experts chargés des questions climatiques et environnementales estiment que les dérèglements climatiques sont à la base des violentes intempéries enregistrées au cours de ces dernières années. En sus de ce facteur, des problèmes d'urbanisme, tels que l'absence des systèmes d'évacuation des eaux et les constructions anarchiques, continuent à amplifier les risques lorsque les pluies surviennent».
Source: LE POPULAIRE