Messages sur les réseaux sociaux, rassemblement devant le commissariat… Les appels à la mobilisation ont une nouvelle fois envahi le web ce lundi après la remise en garde à vue d’Almamy Kanouté, conseiller municipal (SE) à Fresnes ainsi que deux autres militants de la brigade anti-négrophobie, un collectif qui milite contre toute forme de discrimination, en particulier celle dont sont, selon elle, victimes les Noirs de France.
Les trois hommes ont une nouvelle fois passé huit heures en garde à vue ce lundi au commissariat du Ve arrondissement de Paris après une première garde à vue de vingt-quatre heures débutée vendredi.
Les trois hommes ont une nouvelle fois passé huit heures en garde à vue ce lundi au commissariat du Ve arrondissement de Paris après une première garde à vue de vingt-quatre heures débutée vendredi.
Ils avaient été empêchés d’accéder à la cérémonie de commémoration de l’abolition de l’esclavage organisée dans le jardin du Luxembourg alors qu’ils se disaient porteurs d’une invitation. « Je viens d’apprendre que j’avais blessé un policier en le bousculant. C’est abusé, lâche l’élu, d’un air fatigué. C’est moi qui ai été humilié. Je vais déposer plainte contre le ministère de l’Intérieur pour pratiques discriminatoires et violences.Je vais également demander des comptes aux organisateurs de la cérémonie. »
La vidéo qui circule actuellement sur Internet montre un face-à-face assez tendu entre les trois hommes et les forces de l’ordre.
La vidéo qui circule actuellement sur Internet montre un face-à-face assez tendu entre les trois hommes et les forces de l’ordre.
Leparisien.fr