La ville mauritanienne de Kaédi (430 Km au sud-est de Nouakchott) va abriter un Festival du cinéma documentaire du 28 au 30 novembre courant, a appris mercredi la PANA, de sources proches des organisateurs de cette manifestation, la première du genre en Mauritanie.

Selon le maître d’œuvre du Festival, le cinéaste mauritanien Diagana Ousmane Tijane, l’objectif de la manifestation est de familiariser à nouveau le public mauritanien avec le cinéma, une habitude perdue depuis plusieurs années.

Il a indiqué que le choix du documentaire se justifie par le souci de créer un lien entre le film et le réel, le vécu quotidien des populations, une démarche aux antipodes des images distillées actuellement aux Mauritaniens, notamment par de nombreux feuilletons suivis sur le petit écran.

La soirée de l’Association Sportive et Culturelle des Ressortissants du Guidimakha (ASCRG) a été une réussite totale pour les organisateurs notamment la Commission Culturelle dirigée par Mamadou Lassana Soumaré son président et Cheikh Oumar Camara.

Cette soirée a réuni toute la population du Guidimakha venue savourer le spectacle. Il y avait aussi les Soninké du Gorgol avec Maro Diagana qui a présenté en compagnie de Mamadou Lassana Soumaré un bref rappel de l’organisation sociale de Soninkara depuis le IIIe siècle jusqu’à la dislocation de Wagadou.

A l’ouverture de la soirée, le Président la Commission Culturelle a pris la parole pour saluer les spectateurs et les remercier d’être venus nombreux assisté à la fête de Soninkara. Il a fait également un bref rappel de l’ASCRG en mettant l’accent sur la nécessité d’appuyer les efforts des membres du bureau car, dit-il, ils ont besoin des soutiens financiers mais aussi sur le plan moral.

La soirée débuta  avec un chœur sur l’histoire sociale de Soninkara avec l’agriculture, la teinture, la chasse, la culture du coton, le tissage etc. Le chœur sera suivi par un sketch sur le VIH SIDA joué par Aly Gandèga et sa famille dont Marietou, sa fille qui sera atteinte par la maladie à cause de ses mauvaises fréquentations et son envie de chercher de la'argent par tous les moyens.

C’est grâce à la France que le programme Ispe du Sénégal en partenariat avec le Fmi a pu être renouvelé. Cet appui est arrivé au moment où certains des «nouveaux amis» du Sénégal préconisaient plutôt son rejet. Mais, le soutien de la France ne sera certainement pas sans contrepartie.

 Ceux qui se sont offusqués il y a quelques temps, des propos tenus par l’Ambassadeur français au Sénégal, M. Jean-Christophe Ruffin, devraient quelque part lui présenter des excuses, et, constater que ses paroles, loin de chercher à choquer, n’étaient, outre la manifestation d’une affection bourrue d’un ami du Sénégal, que la reconnaissance d’un nouveau rapport des forces dans les relations entre le Sénégal et ses partenaires extérieurs. Par delà les 82 milliards de francs Cfa dont l’ambassadeur Ruffin concrétisait le prêt ce jour-là, il y avait, plus que la volonté de ne pas laisser le Sénégal s’enfoncer au fond du gouffre, le signe que, quoiqu’il puisse en déplaire à des esprits chagrins, la France reste toujours une puissance éminente au Sénégal, et l’un des pays qui tienne encore au nôtre.