«Tout le mal qu'on dit de l'école nous cache le nombre d'enfants qu'elle a sauvé des tares, des préjugés, de la morgue, de l'ignorance, de la bêtise, de la cupidité, de l'immobilité ou du fatalisme des familles» disait Daniel PENNAC dans son roman Autobiographique « Chagrin d’école ». Cette citation est d’une vérité implacable car des hommes et des femmes, en leur qualité de directeurs d’école, d’instituteurs, ont largement contribué à éduquer un nombre incalculable d’enfants de divers horizons. Les enseignants sont comparables à des orfèvres. On leur confie ce que l’on a de plus cher au monde. Aux orfèvres, on confie nos métaux précieux (or, argent…); aux instituteurs, on confie nos enfants. L’instituteur est un artisan car il contribue à « polir » des caractères, à « soigner » l’enfant de ses « impuretés » pour une meilleure insertion dans la société. Victor Hugo disait : «Les maîtres d'école sont des jardiniers en intelligenceshumaines».
Etre instituteur est un réel fardeau. Des hommes et des femmes ont accepté de porter ce lourd fardeau pour le devenir de leur peuple. Lionel Jospin, ancien premier Minsitre français avait raison de dire : « L’école est le berceau de la République ». Un homme a fait de ce proverbe le combat de sa vie.