Les dix-huit pays qui ont déjà ratifié la Constitution européenne appellent à la relance du dialogue institutionnel et invitent les pays ayant dit non à faire connaître leur position d'un le sens d'une amélioration du texte existant et non de son dépeçage.
Les dix huit pays ayant ratifié la Constitution européenne se sont réunis hier à Madrid à l'invitation de l'Espagne et du Luxembourg. Le Portugal et l'Irlande qui n'ont pas encore approuvé le texte s'étaient joints au groupe en tant qu'"amis du traité", tandis que le Danemark, et la Suède étaient représentés par des diplomates. Seuls manquaient totalement à l'appel la France, les Pays-Bas, la Grande-Bretagne, la Pologne et le République tchèque.
Dans leur déclaration finale les "Amis de la Constitution" ont souligné leur attachement à une "Constitution signée par tous les gouvernements" mais en panne depuis le rejet du traité par la France et les Pays-Bas lors des référendums du printemps 2005. Ils se sont déclarés "disposés à travailler ensemble sur la base du traité constitutionnel" Il s'agit pour eux de l'améliorer mais pas "à utiliser des ciseaux" ainsi que l'a indiqué le secrétaire d'Etat espagnol, Alberto Navaroo. Pas question de mini-traité limité aux questions institutionnelles comme l'ont proposé certains politiques.