Dans le cadre du nouveau recensement engagé par l’Etat par l’intermédiaire de l’ANRPTS (Agence Nationale de Registre des Populations et des Titres Sécurisés), les habitants de la commune de Boully se rendent tous les dimanches à Ould Yengé (Mauritanie).
Ce jour du calendrier fixée relève des modalités d’organisation du recensement au niveau de ce département.
Ce jour du calendrier fixée relève des modalités d’organisation du recensement au niveau de ce département.
C’est ainsi que les ressortissants du village de Boully, chef lieu de la commune du même nom, se rendent en vue d’obtenir le nouveau recensement tant demandé et exigé aujourd’hui par les autorités. Au delà même de ces considérations, se rendre aux centres est devenu un devoir, le nouveau recensement est devenu une condition pour accéder à certains droits.
Et en retour, le droit dans cette dimension est l’acquisition d’extraits par les recensés dans des conditions bien que difficiles mais raisonnables au moins.
Seulement, voilà qu’il y’a plus d’un mois que des ressortissants de Boully : Mlle Sedi Doulo, Mlle Assa Camara pour ne citer que celles-là, se sont rendus le 10/06/12 pour se recenser, leurs efforts n’étaient comme tant d’autres que vains.
Puisqu’après leurs dits recensements ce jour, à Ould Yengé, où elles s’étaient rendues, ces dernières n’ont pas toujours eu leurs nouveaux extraits, leur permettant de jouir de leurs droits.
Non seulement, le centre d’accueil des citoyens ne leur avait pas donné un reçu ou un numéro pour pouvoir récupérer le plus normalement et aisément possible leurs nouveaux extraits, aussi ils leurs expliquent à chaque demande, qu’ils ne les ont pas encore trouvés, et qu’il y’a beaucoup d’extraits.
Aussi curieux que cela puisse paraître, la moindre des choses dans ce cas, à défaut de l’extrait du dit recensement c’est un simple reçu ou numéro à remettre aux recensés, s’il y’a des problèmes techniques ou quel qu’en soit les raisons.
Les procédures d’organisation exigent ce minimum en vue de faciliter la transition ou la récupération prochainement.
Les personnes citées disent avoir présenté tous les documents demandés et qu’ils s’étaient fait recenser selon le Centre d’accueil mais n’arrivent pas à trouver leurs nouveaux extraits.
Plus curieux, la seule explication sans complexe qu’on fournisse aux concernés privés de leurs droits depuis plus de deux mois (10/06/12), par le centre, est qu’ils n’ont pas encore trouvés les reçus ou les extraits, alors qu’ils devraient être enregistrés dans les machines. Une absurdité !!!
Six mois après et après s’être rentrés bredouille chez-elles sans leurs nouveaux extraits reçus, ces personnes sont toujours en attente, une attente qui semble être interminable.
Ce qui est grave, d’autan plus que dans cette zone oubliée et isolée, voyager, n’est pas chose aisée, puisqu’il y’ a une quasi absence de relai dans le processus de transport et infrastructures routières.
Beaucoup de questions restent posées puisque vue les cas de ces citoyens, il doit en avoir d’autres.
Les chiffres fournis par le centre inclus t-ils les personnes privées de leurs extraits ? Selon l’ANRPTS, 14983 personnes se sont recensés au département d’Ould Yengé depuis le début du recensement jusqu’au 14 août 2012. Sur l’ensemble du territoire au moins 1 268 569 personnes ont effectué le recensement toujours selon les chiffres de L’ANRPTS en date du 09 au 14 de ce mois. Faut-il savoir si toutes les personnes privées de leurs droits font partie de ces chiffres. Jusque la preuve du contraire, il n’ya pas possibilité de savoir s’elles ont été recensées, puisqu’elles ne trouvent toujours pas leurs nouveaux numéros.
Qu’attend le centre d’accueil de ce département pour régler ces problèmes ?
L’Etat qui dit avoir mis en œuvre les moyens, pour que les citoyens soient recensés dans la règle de l’art devrait prendre des mesures pour que les citoyens n’aient pas à faire des vas et viens sans fondement !!!
Ces procédés, ne sont qu’une façon d’exposer les citoyens aux problèmes, par conséquent au danger potentiel. Ces cas seront-ils réglés ?
Wait and See ?
Fofana Samba correspondant de soninkara.com
Aussi curieux que cela puisse paraître, la moindre des choses dans ce cas, à défaut de l’extrait du dit recensement c’est un simple reçu ou numéro à remettre aux recensés, s’il y’a des problèmes techniques ou quel qu’en soit les raisons.
Les procédures d’organisation exigent ce minimum en vue de faciliter la transition ou la récupération prochainement.
Les personnes citées disent avoir présenté tous les documents demandés et qu’ils s’étaient fait recenser selon le Centre d’accueil mais n’arrivent pas à trouver leurs nouveaux extraits.
Plus curieux, la seule explication sans complexe qu’on fournisse aux concernés privés de leurs droits depuis plus de deux mois (10/06/12), par le centre, est qu’ils n’ont pas encore trouvés les reçus ou les extraits, alors qu’ils devraient être enregistrés dans les machines. Une absurdité !!!
Six mois après et après s’être rentrés bredouille chez-elles sans leurs nouveaux extraits reçus, ces personnes sont toujours en attente, une attente qui semble être interminable.
Ce qui est grave, d’autan plus que dans cette zone oubliée et isolée, voyager, n’est pas chose aisée, puisqu’il y’ a une quasi absence de relai dans le processus de transport et infrastructures routières.
Beaucoup de questions restent posées puisque vue les cas de ces citoyens, il doit en avoir d’autres.
Les chiffres fournis par le centre inclus t-ils les personnes privées de leurs extraits ? Selon l’ANRPTS, 14983 personnes se sont recensés au département d’Ould Yengé depuis le début du recensement jusqu’au 14 août 2012. Sur l’ensemble du territoire au moins 1 268 569 personnes ont effectué le recensement toujours selon les chiffres de L’ANRPTS en date du 09 au 14 de ce mois. Faut-il savoir si toutes les personnes privées de leurs droits font partie de ces chiffres. Jusque la preuve du contraire, il n’ya pas possibilité de savoir s’elles ont été recensées, puisqu’elles ne trouvent toujours pas leurs nouveaux numéros.
Qu’attend le centre d’accueil de ce département pour régler ces problèmes ?
L’Etat qui dit avoir mis en œuvre les moyens, pour que les citoyens soient recensés dans la règle de l’art devrait prendre des mesures pour que les citoyens n’aient pas à faire des vas et viens sans fondement !!!
Ces procédés, ne sont qu’une façon d’exposer les citoyens aux problèmes, par conséquent au danger potentiel. Ces cas seront-ils réglés ?
Wait and See ?
Fofana Samba correspondant de soninkara.com