Avec un univers littéraire assez singulier, l’écrivain, dramaturge, nouvelliste, et romancier, Cheik Aliou Ndao est d’avis que, normalement, chacun doit écrire dans sa langue. Le Chinois écrit en mandarin, le Japonais écrit en japonais. « Même les Indonésiens qui avaient été colonisés par les Néerlandais et qui avaient dans la tête qu’il ne fallait écrire que dans la langue néerlandaise se sont mis, après leur indépendance en 1945, à écrire dans leur langue », argue-t-il.
Depuis les années 1990, Cheik Aliou Ndao a pris sur lui de ne plus écrire qu’en wolof. L’auteur poète, nouvelliste et dramaturge traduit cependant lui-même ses ouvrages en français. Mbaam Dictateur est la résultante de cette démarche littéraire.