Tout est rentré dans l'ordre au lycée Waoundé Ndiaye de Bakel après le malentendu entre l'administration et les parents d'élèves.
Notamment sur la hausse des frais d'inscription qui sont passés de 3 500 francs à 5 000 francs, soit une augmentation de 1 500 francs. Une hausse jugée trop élevée par les parents d'élèves. Au point qu’ils ont convoqué, mercredi dernier, une assemblée générale pour, entre autres points inscrits à l'ordre du jour, statuer sur la question. Une rencontre très houleuse d'ailleurs, qui s'est terminée en queue de poisson. En effet, les deux parties n'avaient pu trouver un consensus. Cependant, depuis hier, tout est rentré en ordre, les deux parties étant revenues à de meilleurs sentiments. D’ailleurs, on explique, de part et d'autre, que ce n'était qu'un simple malentendu ‘déjà dépassé’. Pour preuve, les inscriptions ont repris et se déroulent normalement au niveau de cet établissement où les cours ont démarré hier, jeudi.
Lendemains de Korité à Bakel : Partout, des pénuries
A Bakel, les lendemains de fête constituent un véritable calvaire pour les populations. Ils sont toujours synonymes de toutes sortes de pénurie de denrées, surtout alimentaires. Quelques jours après la fête de Korité, à Bakel, on assiste à une pénurie de certaines denrées de première nécessité. Pour l'heure, c'est le poisson qui se fait le plus rare, au grand dam des ménagères qui éprouvent d'énormes difficultés pour s'en approvisionner. C'est le cas d'Awa Fall que nous avons rencontrée, revenant du marché le panier presque vide, trois jours après la fête. Elle s'alarme : ‘Je reviens du marché presque bredouille. J'étais allée chercher du poisson, je n'en ai pas trouvé. Les vendeurs sont allés passer la fête chez eux, hors de Bakel. Ce qui fait que le marché est vide’. Pour cette dame, les fêtards devraient vite revenir reprendre leurs activités.
Le phénomène n'est pas nouveau à Bakel. Et certains l'expliquent par l'éloignement de la localité par rapport à Dakar, entre autres grandes villes, d'où proviennent certaines denrées alimentaires.
Elh. Thiendella FALL, Quotidien WalFadjri