Nouakchott - Un homme a été tué par balle et plusieurs personnes blessées mardi à Maghama, dans le sud de la Mauritanie, pendant la dispersion d'une manifestation contre un recensement en cours jugé discriminatoire par les Négro-Mauritaniens, selon une source sécuritaire.
Un manifestant a été tué par balle alors que des gendarmes tentaient de disperser des populations manifestant contre le recensement et des blessés ont été signalés de part et d'autre dans cette ville située à une centaine de km au sud-est de Kaédi, a affirmé à l'AFP cette source sous couvert d'anonymat.
Selon elle, les manifestants répondaient à l'appel du mouvement Touche pas à ma nationalité, à la pointe de la contestation dans le sud mauritanien contre ce le recensement lancé en mai pour une durée indéterminée.
Les protestataires avaient commencé par incendier les bureaux de l'état civil chargés du recensement avant de marcher sur les locaux de la brigade de gendarmerie de la ville dont les éléments, en petit nombre, se sont sentis menacés et ont tiré en l'air puis sur la foule, a expliqué la même source.
Un manifestant a été tué par balle alors que des gendarmes tentaient de disperser des populations manifestant contre le recensement et des blessés ont été signalés de part et d'autre dans cette ville située à une centaine de km au sud-est de Kaédi, a affirmé à l'AFP cette source sous couvert d'anonymat.
Selon elle, les manifestants répondaient à l'appel du mouvement Touche pas à ma nationalité, à la pointe de la contestation dans le sud mauritanien contre ce le recensement lancé en mai pour une durée indéterminée.
Les protestataires avaient commencé par incendier les bureaux de l'état civil chargés du recensement avant de marcher sur les locaux de la brigade de gendarmerie de la ville dont les éléments, en petit nombre, se sont sentis menacés et ont tiré en l'air puis sur la foule, a expliqué la même source.
La manifestation s'est déroulée en milieu de journée et le calme est revenu dans l'après-midi, selon diverses sources jointes à Maghama, chef-lieu du département du même nom.
Des protestations contre le recensement se sont déroulées sur trois jours à Kaédi, de samedi à lundi, marquées par des échauffourées entre manifestants et policiers, le saccage et le pillage d'édifices publics et de commerces.
Les violences ont fait plusieurs blessés, selon des sources hospitalières qui n'étaient pas en mesure de préciser leur nombre.
Source: Cridem.org