Suite à la mort de Mouammar Kadhafi, le gouvernement sénégalais appelle les libyens à la réconciliation .
La mort du guide libyen a marqué le gouvernement sénégalais. Par la voix de son ministre des affaires étrangères, cette mort est qualifiée de “mort pénible pour la Libye et pour l’Afrique”. Me Madické Niang, a, à cet effet, appelé le peuple libyen à la réconciliation de tous les libyens.
La mort du guide libyen a marqué le gouvernement sénégalais. Par la voix de son ministre des affaires étrangères, cette mort est qualifiée de “mort pénible pour la Libye et pour l’Afrique”. Me Madické Niang, a, à cet effet, appelé le peuple libyen à la réconciliation de tous les libyens.
La mort du guide libyen, Mouammar Kadhafi, n’a pas laissé indifférent le gouvernement du Sénégal. Le ministre des affaires étrangères, Me Madické Niang est revenu sur les entretiens téléphoniques effectués entre le Président Sénégalais et le guide de la Révolution libyenne. A travers cette liaison téléphonique, le Président Abdoulaye Wade «a voulu lui (Kadhafi) éviter cela.» Parce qu’ «il a eu à lui parler régulièrement pendant des heures au téléphone. En disant vous ne pouvez pas échapper à la machine des guerres des occidentaux.» a rapporté le ministre des Affaires étrangères du Sénégal. Me Madické Niang a même précisé que, le Président lui à inviter «à savoir tirer les conclusions» de cette crise libyenne et qu’il «accepte de pouvoir passer le pouvoir sur une base démocratique» au peuple a-t-il soutenu.
Par cette démarche entreprise, Abdoulaye Wade voulait l’exhorter à «observer immédiatement, et de manière unilatérale un cessez le feu complète» en Libye. Me Niang de poursuivre que c’est à ce moment précis que: «l’Union africaine se serait impliqué pour rechercher une solution négociée» à la crise libyenne, qui a fait des milliers de victimes, sans oublier les personnes déplacées ou disparues depuis le début de cette crise au mois de février dernier.
A la suite de cette conversation, avec Me Wade, le guide libyen aurait été convaincu car disait t-il qu’ «il était prêt à organiser des élections. Mais personne ne le prenait au sérieux.» A défaut de cette solution de réconciliation, les libyens à la place de la négociation, “ont préféré la guerre, ils ont préférés l’affrontement” sur tous les fronts a regretté M. Niang dans son discours.
Maintenant, après la mort de Mouammar Kadhafi, «aujourd’hui, il faut souhaiter que la Libye chemine tranquillement vers une démocratie avérée et qu’il y ait une réconciliation de tous les libyens» a souhaité le ministre. Avant de regretter de dire que la mort de Mouammar Kadhafi, «est une situation déplorable. C’est très pénible pour le peuple libyen, c’est très pénible pour l’Afrique» a-t-il rappelé. «Les événements sont malheureux; personne ne peut s’en réjouir», «j’espère que cette situation va vite finir par trouver une solution» a espéré le ministre des Affaire étrangères du Sénégal.
TAPA TOUNKARA Correspondant, Soninkara.com à Dakar