Après avoir bataillé ferme pour obtenir la destitution du bientôt ex-président de l’Assemblée nationale, les libéraux s’apprêtent à livrer un autre combat. Celui de trouver un remplaçant à Macky Sall au perchoir de l’Assemblée nationale. Déjà, des noms circulent dans les cercles des libéraux.
Parmi les favoris, il y a Aminata Tall, Iba Der Thiam et Modou Diagne Fada. Sans oublier les outsiders Ndiawar Touré et Mamadou Seck. Quoi qu’il en soit, le futur président, à défaut d’être souteneur de la ‘Génération du concret’, devra donner des gages de neutralité dans la fameuse querelle de succession.
C’est le nom d’Aminata Tall qui revient le plus souvent. Le député-maire de Diourbel à qui Me Wade avait promis la présidence du Conseil économique social tient là une belle opportunité de revenir sur la sellette. Longtemps ‘oubliée’ par le chef de l’Etat, Aminata Tall est donc mieux positionnée que ses autres collègues libéraux. Surtout que Me Wade tient là une occasion de respecter sa promesse de nommer une femme à la tête d’une importante institution du Sénégal. Une promesse qui avait beaucoup fait rêver Aminata Tall avec la création du Sénat qui lui avait finalement filé entre les doigts au profit de Pape Diop. ‘Si telle est la volonté de Me Wade, nous ne ferons qu’applaudir’, nous dit un député libéral. Notre interlocuteur ajoute qu’au stade actuel des choses, seul le secrétaire général national du Pds détient le dernier mot ‘même si on sait que certains collègues commencent à faire du lobbying. Nous accepterons toute personne que Me Wade proposera. Puisque l’essentiel pour nous a été fait. C’était de destituer Macky Sall. Le reste ne relève plus de notre prérogative’.
Parmi les favoris, il y a Aminata Tall, Iba Der Thiam et Modou Diagne Fada. Sans oublier les outsiders Ndiawar Touré et Mamadou Seck. Quoi qu’il en soit, le futur président, à défaut d’être souteneur de la ‘Génération du concret’, devra donner des gages de neutralité dans la fameuse querelle de succession.
C’est le nom d’Aminata Tall qui revient le plus souvent. Le député-maire de Diourbel à qui Me Wade avait promis la présidence du Conseil économique social tient là une belle opportunité de revenir sur la sellette. Longtemps ‘oubliée’ par le chef de l’Etat, Aminata Tall est donc mieux positionnée que ses autres collègues libéraux. Surtout que Me Wade tient là une occasion de respecter sa promesse de nommer une femme à la tête d’une importante institution du Sénégal. Une promesse qui avait beaucoup fait rêver Aminata Tall avec la création du Sénat qui lui avait finalement filé entre les doigts au profit de Pape Diop. ‘Si telle est la volonté de Me Wade, nous ne ferons qu’applaudir’, nous dit un député libéral. Notre interlocuteur ajoute qu’au stade actuel des choses, seul le secrétaire général national du Pds détient le dernier mot ‘même si on sait que certains collègues commencent à faire du lobbying. Nous accepterons toute personne que Me Wade proposera. Puisque l’essentiel pour nous a été fait. C’était de destituer Macky Sall. Le reste ne relève plus de notre prérogative’.
Mais il n’y a pas qu’Aminata Tall sur la liste des probables présidentiables de l’Assemblée nationale.
Il y a aussi le premier vice-président de l’Assemblée nationale Iba Der Thiam. Ce dernier qui ne demande rien, comme il aime à le dire, pourrait bien succéder à Macky Sall, au vu de la grande confiance dont il bénéficie de la part du chef de l’Etat. Mais aussi du grand respect que lui voue la majeure partie des députés, à cause surtout de son ancienneté à l’hémicycle. Il est à l’Assemblée nationale depuis 1973. Le seul handicap pour Iba Der Thiam, se trouve être son parcours politique. ‘Il n’est pas un libéral de souche. Et Wade hésite encore à confier le perchoir de l’Assemblée nationale à un militant de la 25e heure’, souligne un observateur.
Derrière ces deux favoris, il y a l’ancien ministre Modou Diagne Fada, actuel troisième vice-président de l’Assemblée nationale et dont la cote d’estime ne cesse de monter en flèche depuis son ‘retour’ de grâce. La tête de liste de ‘Waar wi’ qui a joué un rôle important dans la destitution de Macky Sall, ne cache pas ses ambitions. ‘Si Modou Diagne Fada est si engagé dans le combat contre Macky Sall, c’est qu’il croit être son successeur au perchoir. Et c’est devenu un secret de polichinelle’, nous confiait, avec un brin d’ironie, un député proche de Macky Sall en marge de la séance plénière du vote de l’article 62 de la Constitution. Cependant, précise ce député, ‘ce serait vraiment dommage que Me Wade confie l’Assemblée nationale à quelqu’un qui a combattu la coalition Sopi aux dernières élections législatives’. Un argument qui pourrait ne pas peser quand même lourd aux yeux du Pape du Sopi.
Au rang des grands outsiders, on cite le député-maire de Rufisque, Ndiawar Touré, qui a aussi joué un rôle clé dans la destitution de Macky Sall en s’affichant publiquement aux côtés de Sada Ndiaye aux premières heures de la proposition de loi qui a eu raison du bientôt ex-président de l’Assemblée nationale. Ce vice-président de l’Assemblée nationale, nous dit-on, bénéficie d’une grande confiance auprès du secrétaire général national du Pds. Et contrairement aux autres présidentiables, Ndiawar Touré est ‘presque exempt de reproches’. Comme lui, le député-maire de Mbao Mamadou Seck, par ailleurs ancien ministre de l’Economie et des Finances, est cité comme étant le prochain président de l’Assemblée nationale.
Quoi qu’il en soit, le successeur de Macky Sall devra être un ‘véritable Wadiste’ qui, relève nos interlocuteurs, s’attellera autant que faire se peut, à travailler pour ‘la réunification de la famille libérale’ actuellement déchirée par les querelles de succession. Le prochain président de l’Assemblée nationale, à défaut d’être un souteneur de la ‘Génération du concret’, devra donner des gages de neutralité dans cette fameuse succession. Et devra éviter de se prendre pour un ‘député à part’, au point de toiser ses collègues.
Source : walf Fadjri
Il y a aussi le premier vice-président de l’Assemblée nationale Iba Der Thiam. Ce dernier qui ne demande rien, comme il aime à le dire, pourrait bien succéder à Macky Sall, au vu de la grande confiance dont il bénéficie de la part du chef de l’Etat. Mais aussi du grand respect que lui voue la majeure partie des députés, à cause surtout de son ancienneté à l’hémicycle. Il est à l’Assemblée nationale depuis 1973. Le seul handicap pour Iba Der Thiam, se trouve être son parcours politique. ‘Il n’est pas un libéral de souche. Et Wade hésite encore à confier le perchoir de l’Assemblée nationale à un militant de la 25e heure’, souligne un observateur.
Derrière ces deux favoris, il y a l’ancien ministre Modou Diagne Fada, actuel troisième vice-président de l’Assemblée nationale et dont la cote d’estime ne cesse de monter en flèche depuis son ‘retour’ de grâce. La tête de liste de ‘Waar wi’ qui a joué un rôle important dans la destitution de Macky Sall, ne cache pas ses ambitions. ‘Si Modou Diagne Fada est si engagé dans le combat contre Macky Sall, c’est qu’il croit être son successeur au perchoir. Et c’est devenu un secret de polichinelle’, nous confiait, avec un brin d’ironie, un député proche de Macky Sall en marge de la séance plénière du vote de l’article 62 de la Constitution. Cependant, précise ce député, ‘ce serait vraiment dommage que Me Wade confie l’Assemblée nationale à quelqu’un qui a combattu la coalition Sopi aux dernières élections législatives’. Un argument qui pourrait ne pas peser quand même lourd aux yeux du Pape du Sopi.
Au rang des grands outsiders, on cite le député-maire de Rufisque, Ndiawar Touré, qui a aussi joué un rôle clé dans la destitution de Macky Sall en s’affichant publiquement aux côtés de Sada Ndiaye aux premières heures de la proposition de loi qui a eu raison du bientôt ex-président de l’Assemblée nationale. Ce vice-président de l’Assemblée nationale, nous dit-on, bénéficie d’une grande confiance auprès du secrétaire général national du Pds. Et contrairement aux autres présidentiables, Ndiawar Touré est ‘presque exempt de reproches’. Comme lui, le député-maire de Mbao Mamadou Seck, par ailleurs ancien ministre de l’Economie et des Finances, est cité comme étant le prochain président de l’Assemblée nationale.
Quoi qu’il en soit, le successeur de Macky Sall devra être un ‘véritable Wadiste’ qui, relève nos interlocuteurs, s’attellera autant que faire se peut, à travailler pour ‘la réunification de la famille libérale’ actuellement déchirée par les querelles de succession. Le prochain président de l’Assemblée nationale, à défaut d’être un souteneur de la ‘Génération du concret’, devra donner des gages de neutralité dans cette fameuse succession. Et devra éviter de se prendre pour un ‘député à part’, au point de toiser ses collègues.
Source : walf Fadjri