A vingt quatre heures du départ pour Ziguinchor où sera donné le coup d’envoi de la 1ère étape du 11e Tour cycliste du Sénégal, on en sait un peu plus sur les équipes qui doivent prendre part à cette course internationale. Au moment où nous mettions sous presse, en effet, deux pays européens (Belgique et Slovaquie), deux équipes françaises (Vélo Sport Quimpérois et le Boulou) et cinq pays africains (Maroc, Burkina, Cameroun, Lybie et Gambie) s’étaient signalés aux côtés des deux équipes sénégalaises (A et B) pour disputer cette compétition. D’ailleurs, les Burkinabé, premiers annoncés, étaient attendus hier soir, tandis que les autres équipes devaient commencer à débarquer aujourd’hui pour se mettre déjà dans le bain de la course.
Demain mardi, la caravane s’ébranlera vers Ziguinchor par le bateau pour arriver dans la capitale du sud mercredi matin. Et après une journée de repos pour récupérer de la fatigue du voyage, les coureurs enfourcheront leur vélo jeudi matin pour disputer la première étape en boucle Ziguinchor-Cap Skirring-Ziguinchor (140km).
Le Cap Skirring, qui se situe dans le département d’Oussouye, est une station balnéaire où le tourisme est très développé. Récemment, la route menant à ce village touristique avait été refaite et rendue très praticable à la circulation. Et la mission de reconnaissance qui s’y était rendue récemment était revenue ravie de l’état de cette route.
La route du sud vivra donc le temps d’une journée, l’ambiance des courses cyclistes comme à la belle époque des années 1980-1990. Et le fait de décentraliser cette compétition vers une région qui en voulait depuis la reprise du Tour en 2000, est déjà une preuve du souci des organisateurs de visiter toutes les régions du Sénégal. La seule condition qui s’imposait était l’état des routes, car une course internationale c’est d’abord des routes bien faites ensuite des sites d’hébergement répondant aux normes de l’Union cycliste internationale (Uci).
Tambacounda, au tout début de cette épreuve, était sur la carte du Tour pendant trois éditions (2000, 2001 et 2003) avec des pointes allant jusqu’à une partie de la région de Kolda (Vélingara) et un retour pour des étapes vers Goudiry et Bakel. Mais c’est par la suite que cet axe a été mis en veilleuse du fait de l’état de dégradation avancée de ses routes. Donc la volonté de faire le tour du Sénégal est toujours là, il suffit que les routes soient bonnes pour que le pays soit sillonné de long en large. En attendant, place à la première étape où un accueil chaleureux sera réservé à la caravane.
La route du sud vivra donc le temps d’une journée, l’ambiance des courses cyclistes comme à la belle époque des années 1980-1990. Et le fait de décentraliser cette compétition vers une région qui en voulait depuis la reprise du Tour en 2000, est déjà une preuve du souci des organisateurs de visiter toutes les régions du Sénégal. La seule condition qui s’imposait était l’état des routes, car une course internationale c’est d’abord des routes bien faites ensuite des sites d’hébergement répondant aux normes de l’Union cycliste internationale (Uci).
Tambacounda, au tout début de cette épreuve, était sur la carte du Tour pendant trois éditions (2000, 2001 et 2003) avec des pointes allant jusqu’à une partie de la région de Kolda (Vélingara) et un retour pour des étapes vers Goudiry et Bakel. Mais c’est par la suite que cet axe a été mis en veilleuse du fait de l’état de dégradation avancée de ses routes. Donc la volonté de faire le tour du Sénégal est toujours là, il suffit que les routes soient bonnes pour que le pays soit sillonné de long en large. En attendant, place à la première étape où un accueil chaleureux sera réservé à la caravane.
C.F. KEITA, Le Soleil