Les leaders des partis membres du Front «Siggil Sénégal» (Fss) étaient hier en conclave au domicile d’Amath Dansokho. Face à un probable report des élections locales, le Fss exige le respect du calendrier électoral.
La conférence des leaders du Front «Siggil Sénégal» s’est réunie pour faire le point sur la situation actuelle du pays. Les débats reposaient sur trois points principaux. D’abord, la situation nationale avec les violentes manifestations de samedi dernier après le match Sénégal-Gambie. Les membres du Fss n’ont pas porté de gangs pour accuser le gouvernement. Selon leur porte-parole : «l’Etat est le seul responsable de ces actes».
Avant d’ajouter : «l’Etat a détruit tous les secteurs d’activités». Par rapport au football Sénégalais, Yoro Bâ a noté qu’«il y a absence de politique sportive». Expliquant que «ce sont les mêmes infrastructures sportives qui sont présentes depuis l’Alternance». Le porte-parole du jour, Yero Bâ, a indiqué que «les Sénégalais patients, mais ils n’en pouvaient plus. Ils ont été contraints de manifester leur colère». Sur la question de l’électricité, M. Bâ a affirmé que «l’Etat a pu trouver 20 milliards CFA de prêt dans une banque de la place».
Avant d’annoncer que le feuilleton est loin d’être terminé. Puisque selon lui : «Il fallait plutôt décaisser 63 milliards», comme l’a indirectement suggéré le directeur général de la Sénélec. M. Bâ s’est par la suite interrogé sur les 43 milliards Cfa restants. Bien que les coupures soient moins fréquentes, le porte-parole du jour reste persuadé de la reprise ultérieure des délestages. Fort de cette conviction, il a martelé que «le gouvernement doit payer cette dette», pour éviter de revivre de pareilles situations. Et enfin, à propos de la campagne agricole qui démarre le 27 octobre prochain, le Fss dénonce «une escroquerie de la Goana» et dit que «l’Etat veut une récupération politique». Le Fss invite l’Etat à «écarter toute éventualité de report des élections locales».