Il est largement admis que les conditions économiques sont un déterminant essentiel les migrations. Selon les modèles économiques d’inspiration néo-classique, la rationalité migratoire s’inscrit ainsi dans le déséquilibre entre les conditions défavorables des milieux de départ et celles plus attractives, des lieux de destination.
L’EXODE RURAL FRUIT DE L’ECART DU DEVELOPPEMENT
Dans le contexte du développement urbain des pays africains, les zones rurales pauvres, excédentaires en main d’oeuvre, envoient le surplus dans les zones urbaines. Qui sont en pleine croissance économique et demandeuses de main d’oeuvre.
En dépit de la récession urbaine, la crise économique et les contraintes liées à la dégradation de l’environnement entre autres la sécheresse, irrégularité des pluies, accroissement démographique et les ressources naturelles limitées ont contribué à entretenir les mouvements migratoires et à inscrire le recours à la pratique migratoire dans les stratégies de diversification des revenus développées par les femmes pour faire face à la détérioration des conditions économiques en milieu rural.