Les sanctions envisagées ne semblent pas inquiéter le gouvernement mauritanien.
Mais concrètement à quoi correspondent-elles?
La procédure de l’article 96 de l’Accord de Cotonou, est déclenchée en cas de violation des éléments essentiels de cet accord, à savoir l'Etat de droit, les principes démocratiques et les droits de l’homme.
La procédure en question prévoit que si à l’issue d’un dialogue entre les parties, il n’y a pas de consensus, dans ce cas-ci sur une feuille de route pour le retour à la démocratie, des mesures appropriées peuvent être appliquées. En langage clair, cela veut dire des sanctions.
Elle a été employée à plusieurs reprises depuis la signature de l’accord de Cotonou en 2000.
Notamment, contre le Zimbabwe, la Guinée-Conakry et le Togo.
Dans tout ces cas, l’aide européenne au développement a été interrompue, mais non l’aide humanitaire.
Dans le cas de la Mauritanie, qu’est-ce qui est en jeu concrètement ?