Le Mali, à l'instar des autres pays de l'Afrique subsaharienne vit une situation d'extrême pauvreté engendrée par les politiques néolibérales de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international. L'annulation de la dette multilatérale de certains pays, dont le Mali, par le G8, aura-t-il son effet escompté sur les secteurs sociaux de base au Mali ? Bréhima Touré est sceptique...
Les progrès de l'économie malienne, ces dernières années, n'ont pas amélioré les conditions sociales des populations. En particulier celles des groupes les plus vulnérables tels que les femmes, les enfants et les personnes âgées. Les domaines de la santé, de l'éducation, de l'eau potable, de l'assainissement et de la nutrition demeurent un luxe accessible à une minorité. L'accès des populations à ces services essentiels reste encore insuffisant.