Faire en sorte que les filles de la circonscription scolaire de Bakel aillent à l’école et y restent le plus longtemps possible, tel est l’objectif visé par le Comité départemental de la scolarisation des filles, à travers une table ronde qu’il a organisée dans les locaux de l’agence régionale de développement (Ard). A l’occasion, il a été passé au crible les raisons qui font que la déperdition scolaire se fait plus sentir chez les filles. Selon Mamadou Fadé de l’Agence régionale de développement de Bakel, dans le moyen secondaire, sur les 3 081 potaches, 992 sont des filles. Et d’ajouter que cette déperdition se fait plus sentir selon les âges. En effet, à 16, 17 et 18 ans, le nombre de filles passe respectivement de 195, 95 et 60 sur 554, 340 et 227 chez les garçons. Au niveau de la petite enfance, les chiffres ont, par contre, montré que le nombre de filles dépasse celui des garçons. Car sur les 1 023 enfants, 483 sont des garçons alors que les filles représentent 540. Soit 63 de plus que les garçons.
Soninke, Pular et Bambara sont des kalingoro
Une contribution de Yaya SY (professeur d'histoire)
( Voir : Quand les bergers Peulhs provoquent les paysans Soninké )
"Entre les Peul et les Soninké[1] se pose l’éternel problème qu’on rencontre entre nomade et sédentaire à travers toute l’histoire de l’humanité. L’un vivant de ses cultures millénaires, de son amour de la terre et des plantes, l’autre de la pâture de ses troupeaux qui doivent trouver des végétaux frais ou secs où qu’ils se trouvent, y compris dans le champ du sédentaire…
Dans le monde entier, le sédentaire, au vu de son mode de vie, est pacifique, il protège ses traditions ancestrales, sa famille et son village contre les intrusions extérieures. Il pratique pieusement sa religion, même s’il n’a pas une connaissance approfondie des cultes religieux.
DECLARATION DE BONCONTO : LIntégrité physique et moral de la femme au menu
Au cours de la rencontre internationale organisée dimanche par TOSTAN qui avait pour cadre la cour de l’école, 210 communautés Pulaar et Soninké des départements de Vélingara et de Pirada (Guinnée Bissau ) ont pris l’engagement solennelle de faire une déclaration sur l’abandon de violence faite aux femmes et aux filles particulièrement sur l’excision, les mariages précoces et forcés.
Cette rencontre a été rehaussée par la présence de plusieurs personnalités venues de la Gambie, de la Guinée Conakry, de la Mauritanie et de la Guinée Bisau qui ont tous salué cette décision historique qui vise le renforcement du mouvement national pour la promotion des droits humains au Sénégal, en Afrique et partout dans le monde. Cette prise de décision collective s’inscrit dans le cadre des initiatives communautaires nées d’un programme d’éducation de base de TOSTAN en partenariat avec l’UNICEF et le Sénégal depuis 2005 pour renforcer les activités de sensibilisation et de mobilisation sociales.
La convention de l'Unesco est traduite en plusieurs langues nationales Soninké, Manjack, etc.
Adoptée par l’Assemblée générale de l’Unesco le 20 octobre 2005, la Convention sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles porte en elle la volonté d’offrir aux minorités l’opportunité d’affirmer leurs spécificités identitaires. Après sa ratification par nombre de pays, l’heure est aux actions d’appropriation par les populations à la base. L’idée est de les amener à une meilleure assimilation des objectifs poursuivis par cet outil de promotion des valeurs sociales.
C’est suivant cet esprit que l’Alliance culturelle africaine (Aca), une association de recherche-action pour la sauvegarde et la promotion du patrimoine culturel africain, vient de faire traduire la convention de l’Unesco en neuf langues nationales. Avec notamment des versions du texte en Baïnuk, Balante, Diola, Mandingue, Manjack, Pulaar, Sérère, Soninké et Wolof.
Bakel: accrochage entre douaniers et contrebandiers: un convoyeur retrouvé mort
Un individu du nom de Mouhammed Dicko présenté comme un convoyeur de marchandises de contrebande a été retrouvé mort hier, quelques temps après que des agents de la brigade mobile des Douanes de Bakel se sont lancés à la poursuite d’une pirogue chargée de marchandises, nous apprend un communiqué émanant du bureau des relations publiques et de la communication de la Douane sénégalaise. C’est vers 13h10 que les douaniers de Bakel ont surpris, sur la berge de Manael (20km à l’est de Bakel), l’embarcation transportant des marchandises sur le point d’être débarquées. Alertés par les populations et malgré les interpellations des douaniers, les convoyeurs ont remis en marche le moteur de la pirogue pour rebrousser chemin, ajoute le communiqué. En tentant de rejoindre la rive mauritanienne, les agents leur ont envoyé des tirs de sommation qui ne les ont pas dissuadés. Ils se sont jetés à l’eau dans leur fuite.