Pape Diouf donne son sentiment sur l'affaire des quotas.
Un vrai micmac. Plus la désormais célèbre "affaire des quotas" est mise à jour, plus elle ressemble à un vrai sac de noeuds. Dernier rebondissement, la révélation de Mohammed Belkacemi, un cadre technique national chargé de défendre le football dans les quartiers, qui avoue avoir enregistré la fameuse réunion, point de départ de l'affaire. La FFF dans la tourmente, Laurent Blanc qui serait prêt à jeter l'éponge... Pape Diouf, ancien président de l'OM, analyse la situation tumultueuse qui bouleverse le football français.
Que vous inspire le scandale des quotas qui secoue le football français ?
Pape Diouf : Si le site qui a sorti cette affaire-là a un seul mérite, c’est d’avoir propulsé sur le devant de la scène un problème sous-jacent dont on avait fait l’économie, soit par commodité, soit par lâcheté, soit par simple désintérêt. Le vrai problème n’est pas de savoir comment Mediapart s’est procuré l’information. De toute façon, le propre du scoop, c’est d’avoir une gorge profonde. La question que je me pose, c’est pourquoi ce genre de question n’a jamais été soulevé alors qu’elle existe véritablement. Quelque part, je me suis presque réjoui que ce genre de choses soit aujourd’hui débattu.