Comme le dit un proverbe Arabe, " Menacer le brave de la mort, C'est menacer le canard de la rivière " . Nul doute que l'impunité sévit à Bakel et atteint des proportions inquiétantes. Des crimes impunis, les droits des citoyens bafoués, des tentatives d'intimidation, le musellement des braves gens étaient déjà légion dans la capitale du Gajaaga. Maintenant, place aux menaces de mort. L'affaire Alaadji KONATE hante le sommeil de certaines personnes, tapies dans l'ombre. Depuis la médiatisation de l'affaire par le site départemental www.bakelinfo.com avec le concours de www.leral.net, les menaces de mort fusent. L'article " Dossier : Assassinat d'Alaadji KONATE, Bakélois, levez-vous et réclamez justice ! " publié sur les portails sénégalais avec une preuve irréfutable de la liquidation pure et simple d' Alaadji KONATE n'a pas plu à tout le monde. Depuis quelques temps, l'homme épris de justice, Djibril KONATE dit "Hadamarémé" est victime de menaces de mort. Son seul tort est de s'être indigné de ce crime crapuleux et de travailler dans l'ombre pour porter l'affaire devant les juridictions compétentes du pays. Ce matin, il a reçu un coup de fil lui intimant l'ordre de fermer sa gueule au risque de passer de vie à trépas.
-" Es tu Djibril KONATE ?" lui demande son interlocuteur. Il répondit par l'affirmatif.
-" Écoutes, tu fermes ta grande gueule sinon tu verras les conséquences très bientôt !" dit-il ! Son interlocuteur raccrocha aussitôt sans donner le temps de réplique à Monsieur KONATE.
Une menace de mort très claire qui signifie également que la mort d'Alaadji n'est pas liée à un simple suicide. Pour rappel, Alaadji KONATE a été retrouvé sans vie sur une rive du fleuve Sénégal, menoté, nu comme un ver à la date du 29/03/2011 suite à son arrestation par les gendarmes de la brigade de Bakel.
Monsieur Djibril KONATE a été identifié depuis les premières heures de la découverte du corps comme un élèment dérangeant. Il s'active depuis quelques temps pour porter l'affaire devant la justice avec l'aide de son cousin, établi en FRANCE. Cette menace de mort tonne comme une tentative de musellement à l'endroit de " Hadamarémé ". " Bro, je n'ai peur de rien. Je ne crains pas la mort. Si mon heure doit arriver, je n'y échapperai point. Il cherche à me faire taire mais tant que le sang coule dans mes veines, je réclamerai justice" dit-il.
Par prudence, il mit au parfum Monsieur Alioune TINE de la RADDHO de cette menace de mort sur sa peronne. Ce dernier lui a suggèré de quitter Bakel au plus vite de peur qu'il ne soit simplement assassiné à son tour. Malheureusement, il ne peut quitter sa famille, ses activités et céder à la peur. Monsieur KONATE tient une plantation agricole ( Maraichage, Horticulture... ) et fait vivre sa famille de cette activité. D'ailleurs, il est en pleine période de récolte de légumes. " Mon frère, si je quitte Bakel, les assassins d'Alaadji seront impunis. A Bakel, personne ne lève le petit doigt pour élucider cette affaire. Localement, cette affaire fait peur et personne ne veut se mouiller. Imagine toi, depuis l'éclatement du scandale, on ne reussit même pas à organiser une marche pour réclamer justice, faute de moyens humains " se désole t-il ! A Bakel, " se Mobiliser " est un verbe qui ne se conjugue jamais à la première personne du pluriel.
Bref, les choses commencent à se gâter à Bakel. Les honnêtes citoyens vivent avec la peur au ventre. Tout ceci montre qu'il y a anguille sous roche. Alaadji KONATE ne s'est pas suicidé. Il a été assassiné sinon pourquoi ces menaces de mort pour faire taire les honnêtes citoyens, épris de justice.
Source : www.bakelinfo.com