La valorisation des innombrables ressources et potentialités du département de Bakel, selon Saliou Bathily, le chef de service régional de la planification, est limitée par l’état défectueux des routes et les difficultés d’accès aux zones de production agricole.
L’enclavement touche d’importantes localités comme Diawara, Kidira et la poche de la Falémé, ainsi que les zones de culture cotonnière et arachidiere comme le Goudiry et le Balla. Selon Saliou Bathilly, chef de service régional de la planification, il est à noter que 92 % de la longueur du réseau revêtu sont représentés par les routes nationales. Ceci montre que la zone est confrontée à un enclavement interne avec un réseau routier dont l’état général est défectueux, en particulier pour les routes non revêtues. L’état défectueux du réseau routier cause des difficultés de déplacement dans la région, l’inaccessibilité de plusieurs zones surtout en hivernage, l’usure rapide des véhicules, des coûts onéreux des transports et l’allongement de la durée des déplacements. Ici à Tambacounda, les distances se mesurent en heures de route pas en kilomètres.
L’enclavement touche d’importantes localités comme Diawara, Kidira et la poche de la Falémé, ainsi que les zones de culture cotonnière et arachidiere comme le Goudiry et le Balla. Selon Saliou Bathilly, chef de service régional de la planification, il est à noter que 92 % de la longueur du réseau revêtu sont représentés par les routes nationales. Ceci montre que la zone est confrontée à un enclavement interne avec un réseau routier dont l’état général est défectueux, en particulier pour les routes non revêtues. L’état défectueux du réseau routier cause des difficultés de déplacement dans la région, l’inaccessibilité de plusieurs zones surtout en hivernage, l’usure rapide des véhicules, des coûts onéreux des transports et l’allongement de la durée des déplacements. Ici à Tambacounda, les distances se mesurent en heures de route pas en kilomètres.
La défectuosité du réseau routier constitue un obstacle majeur pour le développement des différents espaces économiques de la région et en termes de disparités. Selon différents indicateurs, la région de Tambacounda est en mauvaise situation par rapport à la moyenne nationale. Si, selon M. Bathily, pour la scolarisation, les performances sont bonnes, ce n’est pas le cas dans le domaine sanitaire, l’indicateur nombre d’habitants par médecin cache mal la distance moyenne parcourue pour atteindre une infrastructure sanitaire et la faible qualité des services. D’ailleurs, l’état nutritionnel des enfants reste défavorable et le taux d’accès à l’eau potable encore très faible, souligne t-il. En conséquence, l’indice de développement humain pour la région reste en deçà ou légèrement supérieure à la moyenne nationale, avec un taux de pauvreté de 9,2% au niveau national alors que Tamba est à 57,9. Poursuivant, il a indiqué que l’amélioration de la fluidité du réseau des transports tous modes confondus, est une forte préoccupation de la région qui joue un rôle de transit majeur dans la sous-région. Il est question de réaliser ses infrastructures afin d’assurer la fluidité des échanges de biens et services et la circulation dans des normes requises des personnes.
Cela passe par le règlement des besoins totaux : 708,2 km dont 27% sont prise en charge par la SAED à hauteur de 143,2 km et 565 km par l’Ageroute. Il y a l’aménagement de la gare routière pour les gros porteurs à Kidira et le désenclavement de la poche de la Falémé qui vont permettre de pallier aux difficultés de mobilité des personnes et des biens.
P. D. SIDIBE, Le Soleil
Cela passe par le règlement des besoins totaux : 708,2 km dont 27% sont prise en charge par la SAED à hauteur de 143,2 km et 565 km par l’Ageroute. Il y a l’aménagement de la gare routière pour les gros porteurs à Kidira et le désenclavement de la poche de la Falémé qui vont permettre de pallier aux difficultés de mobilité des personnes et des biens.
P. D. SIDIBE, Le Soleil