Diaspora : Aly BATHILY, un jeune Tuabo-essonnien aux ambitions légitimes

"Le tigre ne chante pas sa tigritude. Il bondit sur sa proie " disait Wolé SOYINKA. Souvent, naître hors du terroir originel (régions Soninké ) est synonyme de handicap pour certains mais pour d'autres c'est une source supplémentaire de motivation pour renouer avec les origines et s'investir pleinement dans le rayonnement de sa culture. Aly BATHILY est de ces jeunes qui ne souffrent d'aucun complexe pour afficher leur appartenance au monde Soninké. Membre du comité d'organisation de " Miss Soninké France " ( Association Sia Yatabéré ), ce Tuabounké d’origine bon teint qui fit ses humanités à Dial Diop Sangomar pour ne pas dire DAKAR est un homme de conviction. Le "Soninkaxu", il y croit et ne ménage aucun effort pour s'y mouvoir pleinement. Apprendre davantage sur sa culture, qu’il considère très originale, est son combat quotidien en marge de ses obligations professionnelles et politiques.

Aujourd'hui basé en Ile de France notamment dans le département de l'Essonne ( Sainte Génevieve des Bois), il est militant engagé au parti socialiste.


 

D'un contact facile, il n'est jamais à court d'arguments pour défendre ses idées. Membre du bureau politique de sa ville et de son département, ce fils d’anciens "rois du Gajaga" ( Bathily ) n’est pas de ces militants « beni – oui - oui » sans discernement. Il sait défendre son camp à juste titre mais n’hésite pas à se désolidariser des faux hommes de gauche.

 « J'ai même honte qu'il soit socialiste, que l’on soit du même bord politique ! Quel tristesse ! » dit-il en réagissant aux aveux mensongers de Jerome CAHUZAC sur son évasion fiscale en Suisse.
Qui sait, demain peut-être Tuabou comptera parmi ses fils un élu de gauche ? En tout cas, l’homme est sur la bonne voie… Bon vent  Aly !

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