Plus des deux-tiers des députés et sénateurs mauritaniens ont signé une déclaration en faveur du coup d'Etat militaire de la semaine dernière. Le texte demande à la communauté internationale de reconnaître le nouveau pouvoir sous commandement militaire. Cette initiative du Parlement mauritanien contraste avec les réactions de la communauté internationale qui a condamné le coup de force contre un président démocratiquement élu. L'Union africaine a par exemple suspendu la Mauritanie de ses instances, et la France a gelé son aide.
Mercredi, 107 des 146 députés et sénateurs avaient signé la déclaration. La minorité de parlementaires qui a refusé appartient soit à un parti islamiste radical, soit à une coalition d'hommes politiques de gauche, deux groupes fortement représentés dans la précédente équipe.
Mercredi, 107 des 146 députés et sénateurs avaient signé la déclaration. La minorité de parlementaires qui a refusé appartient soit à un parti islamiste radical, soit à une coalition d'hommes politiques de gauche, deux groupes fortement représentés dans la précédente équipe.
Les partisans des putschistes en appellent à l'Union Européenne, à l'Union Africaine, aux Etats-Unis et à la Ligue Arabe, leur demandant d'assurer le succès de la transition au pouvoir provoquée par la junte.
"Les législateurs de Mauritanie ... soutiennent le changement intervenu dans l'intérêt du peuple mauritanien", peut-on lire dans ce texte. Il est précisé que le Parlement aurait tenté à de nombreuses occasions de tenir tête à l'ancien président, sans y parvenir. "Nous regrettons que toutes nos initiatives n'aient pas suffi à faire fléchir un président têtu qui n'écoutait pas les électeurs", disent les signataires. Ils accusent le président destitué de corruption, d'avoir interféré dans les fonctions du Parlement, d'avoir refusé d'approuver une commission d'enquête sur une fondation que dirigeait sa femme, et qui aurait, selon ces allégations, détourné de l'argent public.
"Les législateurs de Mauritanie ... soutiennent le changement intervenu dans l'intérêt du peuple mauritanien", peut-on lire dans ce texte. Il est précisé que le Parlement aurait tenté à de nombreuses occasions de tenir tête à l'ancien président, sans y parvenir. "Nous regrettons que toutes nos initiatives n'aient pas suffi à faire fléchir un président têtu qui n'écoutait pas les électeurs", disent les signataires. Ils accusent le président destitué de corruption, d'avoir interféré dans les fonctions du Parlement, d'avoir refusé d'approuver une commission d'enquête sur une fondation que dirigeait sa femme, et qui aurait, selon ces allégations, détourné de l'argent public.
AP