Dans le foyer de Torcy les immigrés ressortissants du département de Bakel (Gabou, Bakel, Marsa, Gougnan, Diabhal, sambayidhe, Madina ngouronne, Kahé) à la demande du Covidib à l'image d'une réunion similaire à Bakel sous l'égide des habitants du dit département sont en train d'écrire une page de l'histoire de cette localité. La réunion qui a drainé du monde tellement le sujet était intéressant pour eux a duré plus de trois heures de temps jusqu'au moment d'aller à la prière du vendredi. Prenant la parole le responsable du covidib monsieur Ba Abdoulaye de Gabou a d'emblée camper le sujet. Pour lui "la régionalisation du département de Bakel est une nécessité avant tout socio économique et institutionnelle. Depuis un certain temps des hommes et des femmes de ce département se battent pour réaliser ce rêve qui date de 2003 lors de la grande marche des bakelois.
Mais le fait de faire de Bakel une région équivaudrait à créer des richesses et un engouement populaire des migrants pour un développement concernant des cibles objectifs telles que: la commune, le département la région , élément d'appartenance sentimentale et sociale vous savez dira t'il (avec tristesse) le département de Bakel a raté le cloche du fait de certaines mentalités qui du reste ont commencées a changer depuis quelques années avec la nouvelle génération. Avec les débats je vous expliquerais ma vision et ma méthode pour ce combat depuis 2003 . "Au passage il a montre des exemplaires de courriers envoyés soit au président, soit au PM environs une centaine. Les intervenants (Sidy bocoum, Demba Diallo, Ly Hamet, Bory Demba sow , ect) ont expliqué leur sentiment d'impuissance face à un Etat qui ne considère pas leur localité. Pour d'autres c'est qu'il n’y a pas des politiciens à la hauteur qui défendent ensemble corps et âmes l'intérêt du Département. Pour Monsieur Séga, (un fils d'immigré né en France) le président Wade a eu peur de poursuivre son idée de provinces; pourtant la France qui n'est pas un vaste territoire a sue se développer intelligemment en multipliant les communautés locales qui aujourd'hui avoisinent les 40 000 communes. le fait de parler de région revient a mettre en place les moyens légaux pour développer les infrastructures,les structures et permettre aux populations elles mêmes de diriger démocratiquement et dans la transparence leurs localités.
Par Abdoulaye Bâ, Tambacounda.info