Suno binne wurunwuro
D'o sondon liixinton deleba
A warallaqu fakkon da fere dunbu teyen ficca
A wuran tirilintirilo
Tooxe
D'o fete su xumaari
No'o sinmeyu su dillandi
Ti tooxe
Yebo, o da an xennen mugu
Yaaxanjiinin ntax'o yaaxon wa ni'i joxu
Berni, an d'i suura bakka o yaaxon wa
Gelli an ga ti o da:
Yinme xalle n fasunta wandi xalle
SIBA Fatanbinnira gunjeere noxo
SIBA, jarinte mininte gunjeere DANGO
An baramanten xaasa xannen ga da Duna yiila
Biranbe an ga da Fatanxulle dufasonwuntaaxun hayiba
Gelli anke xaasa xanne ga da gunnen raga
Fatanbinnira komon kaccun kuti
Xaranmoxo "AIME CESAIRE"
HOMMAGE A AIME CESAIRE
Hommage a Aimé CESAIRE, décédé ce jeudi 17 avril 2008 à 5h20 locales.
Auteur : Yaya SY
A CESAIRE
Gardien du phare de la Pelée
Tu as allumé la bougie éternelle
Au petit matin de peur de réveiller ta marmaille
Humanité Egalité Générosité Liberté Fraternité Solidarité
Hommage à Sonja Fagerberg Diallo
Sa contribution au développement de l’éducation non formelle a été unanime. L’ancienne directrice de l’Ong Ared, Sonja Fagerberg Diallo, décédée le 5 mars dernier, laisse en héritage une série de publications en langues nationales.
C’est une assemblée éplorée qui a rendu hier un vibrant hommage à l’ancienne directrice de l’Ong Associates in research and éducation for development (Ared), Sonja Fagerberg Diallo. Elle est décédée le 5 mars dernier à Seattle, aux Etats-Unis, à la suite d’une courte maladie. Amis, collègues, acteurs de l’alphabétisation, tous ont été unanimes sur le rôle qu’elle a joué dans le développement des langues nationales au Sénégal. Surtout, retiennent certains, dans l’essor de l’éducation non formelle. La défunte directrice de l’Ong Ared était une américaine qui a adopté la langue pulaar dès son arrivée au Sénégal en 1976, au moment où les actions d’alphabétisation étaient intenses. Face à l’absence de matériel didactique qui devait accompagner le vaste mouvement d’alphabétisation qui était en place, elle se lance alors dans l’édition. Son objectif était de pérenniser les actes pour qu’ils servent aux alphabétisés.
Hommage à Claude Meillassoux par Yaya SY
Peu après le décès de Claude Meillassoux, N'Diaye Sylla m'a permis d'intervenir en direct de la Martinique à Radio-APS Paris afin de lui rendre un vibrant hommage oral.
Plusieurs raisons me poussent une nouvelle fois à vous écrire pour rendre un hommage plus appuyé qui n'épouse nullement les contours des hommages rendus par ses pairs des institutions universitaires de France et d'ailleurs.
C'est après la lecture d'anthropologie de l'esclavage que j'ai vraiment rencontré Claude Meillassoux ; et j'ai aussitôt adhéré à l'essentiel de son analyse scientifique des sociétés d'Afrique Occidentale.
Mais ce n'est qu'en décembre 1997, quand j'ai pris la " périlleuse " décision de l'adjoindre à mon jury de thèse, que j'ai rencontré physiquement pour la première fois, l'homme de science et d'action à qui j'ai remis en mains propres la copie finale. J'ai pris cette décision tout simplement parce que j'étais convaincu à l'époque (sans aucune intention de blesser qui que ce soit) qu'il était de loin, celui qui connaissait le mieux les sociétés soninkées parmi les chercheurs français.
6eme anniversaire du décès d'Ousmane Moussa Diagana
Dembo le fou, Dembo le sage
Auteur : Dr M’bouh Séta DIAGANA
On les appelle les surdoués, ces enfants qui sont d’un cran de loin supérieur à leurs camarades de classe. Paradoxalement, leur hyper-intelligence ne leur apporte qu’ennui et incompréhension. Laquelle intelligence, qui au lieu de les servir, les pousse au bord du précipice. Dembo était un « surdoué » ? Je l’ignore ! Un incompris sans doute, souvent jalousé, parfois craint, toujours admiré.